le remboursement des séances de sophrologie et de psychothérapie

Un certain nombre de mutuelles commencent à comprendre qu’il vaut mieux rembourser des séances de psychothérapi1353241079427e ou de sophrologie dans un but prophylactique* plutôt que de s’engager  dans des frais important si rien n’a été fait en amont .

Parfois, elles le font en surfant sur la vague du bien-être et de l’écoute de soi plutôt à la mode aujourd’hui, mais le but commercial c’est bien l’économie à long terme dont il est question. Et tant mieux si cette approche commerciale leur permet d’avoir de nouveaux clients !

En effet, lorsque j’interviens  auprès d’un individu traversant un moment critique dans son existence, je lui permets de poser des mots sur son mal-être si nous sommes en psychothérapie, ou je l’aide à lâcher prise si nous sommes en sophrologie, afin d’évacuer les tensions psychiques ou physiologiques et ainsi, lui permettre  de se prendre en main, d’être acteur de son mieux-être et par là de limiter sa prise de médicaments,  voire même de ne pas devenir dépendant du système de santé,  jusqu’à éviter parfois, des hospitalisations couteuses dans certain cas…

Je ne veux pas dire par là que je suis anti allopathie**, loin de moi cette idée, mais je constate que le lobbying des laboratoires pharmaceutiques agit parfois à l’opposé de l’intérêt de la communauté  (la sécurité sociale) en imposant une pratique allopathique systématique pour leur plus grand profit, quand parfois, des pratiques de médecine alternative, de relaxation ou de psychothérapie ont des effets à plus long terme et à des coûts au final bien plus modérés ;

La santé est un bien précieux (voir article sur la santé), et des études ont montrées que les personnes se prenant en charge, en étant actrice de leur santé, avaient  une meilleur réponse au traitement même lourds, qu’elles avaient de plus grandes chances de guérison, et consommaient au final bien moins de médicaments, donc faisaient faire des économie à la société.

La médecine moderne a fractionné l’être humain en différents organes, fonctionnements, afin de se spécialiser dans sourires_des traitements toujours plus pointus sur ces fractions d’être humain en oubliant souvent que derrière ce rein, cette rate, ou ce cœur défaillant il y a une personne avec son histoire, sa vie quotidienne, ses peurs, ses joies…

Le docteur Thierry Janssen chirurgien devenu psychothérapeute évoque  très bien cet aspect en disant : « Les médecines non conventionnelles, pour la plupart très anciennes, ont gardé une vision d’ensemble. Pour elles, l’être humain est un être multidimensionnel que l’on ne peut pas soigner comme un corps-objet, mais bien comme un corps-sujet : un corps qui pense, qui éprouve des émotions, qui a une psychologie, qui est en lien avec les autres et qui est influencé par l’environnement dans lequel il vit. »

La pensée humaine est puissante et peu générer à elle seule des dysfonctionnements psychiques mais également physiologiques, et inversement d’ailleurs « La science commence à le prouver : nous sommes des individus indivisibles ; notre corps fait des expériences qui génèrent des émotions, qui deviennent des pensées ; et, en retour, nos pensées font naître des émotions, qui ont des répercussions sur le fonctionnement neurologique, hormonal et immunitaire de notre corps. » ( dixit Dr Jensen).

Dans un futur proche, la nécessité économique va nous obliger à faire appel à des traitements plus respectueux de l’humain et moins couteuse pour la société. C’est un fait.

Selon Andrew Weill, qui promeut aux USA, les médecines alternatives, il n’y aurait en fait que 10 à 20 % des problèmes de santé qui résulteraient d’une médecine allopathique, les autres pathologies pourraient être traitées différemment en respectant le corps, l’histoire du patient, sa volonté d’être acteur de son traitement etc…

Cela laisse rêveur…

Mais je n’entends pas du tout ici vouloir dénigrer la médecine allopathique. Les médecins généralistes sont souvent en première ligne pour détecter les pathologies lourdes des patients, et souvent ils sont l’interlocuteur privilégié pour entendre la plainte, ils connaissent souvent leur patient depuis de nombreuses années, alors il n’est pas question ici de leur retirer ce mérite.

Simplement de leur suggérer qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir aider leurs patients, et qu’un partage de compétence peut aider leurs patients à aller vers un mieux-être global. Quand on sait que près de 70% des pathologies qu’ils rencontrent sont en lien avec le stress, il serait bon que la population apprenne à se prendre en charge différemment et comprenne comment se respecter, respecter les signes de son corps afin de limiter ces pathologies. Le traitement de ces pathologies ne passe pas seulement par la prescription d’anxiolytiques, d’antidépresseurs ou de somnifères mais peut passer par la prise de conscience de ce qui provoque ce dysfonctionnement, par la relaxation, par des exercices de respiration, de sophrologie. Changer sa façon d’appréhender sa vie, peut avoir des répercussions bénéfiques sur sa santé.

Certaines mutuelles commencent à le comprendre, certains médecins également. La prévention vaut mieux que la maladie. La coopération entre ces différentes approches apporte un plus aux patients et à la société.

En attendant voici une liste non exhaustive des mutuelles qui proposent un remboursement des séances de sophrologie :

http://www.syndicat-sophrologues.fr/media/tableau_mutuelles_qui_remboursent__sophro__083446000_1546_01052015.pdf

de plus un chèque  santé existe maintenant  pour la prise en charge de la sophrologie :

http://www.syndicat-sophrologues.fr/sophrologie/actualites/201-nouveau-partenariat-cheque-sante.html

je ne connais pas la liste des mutuelles qui prennent en charge la psychothérapie, mais il suffit d’appeler votre mutuelle avec votre n° de contrat pour vous en assurer.

*prophylaxie : ensemble de moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies.
**allopathie : Mode habituel de traitement médical qui combat la maladie en utilisant des médicaments qui ont un effet opposé aux phénomènes pathologiques. (larousse)

 


 

4 Français sur 10 séduits par les autres médecines
39 % des Français ont déjà eu recours aux médecines non conventionnelles –
principalement l’homéopathie (27 %) et l’ostéopathie (15 %) –,
avec une prévalence des femmes (47 %, contre 31 % des hommes).
 Parmi eux, 39 % souhaitent prendre moins de médicaments,
28 % revendiquent l’efficacité de ces médecines,
19 % se sentent en confiance avec le praticien,
9 % se sentent mieux écoutés que dans le cadre de la médecine traditionnelle.
78 % des Français considèrent que ces médecines complémentaires sont efficaces en prévention,
77 %, pour traiter des maladies liées au stress,
55 %, en accompagnement du traitement des maladies lourdes.
Source : « Les Français et les médecines naturelles », sondage Ifop, novembre 2007.

la santé

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La santé est un bien précieux qui prend en compte la santé physique (confort de vie sans maladie ou  sans douleur) mais également mentale (confort psychologique) et sociale (sécurité de vie).

Les progrès de la médecine ont apporté un grand nombre de réponses positives à la santé physique, tant par la recherche de médicaments toujours plus performant, que par la prise en charge de pathologies de plus en plus tôt afin d’éviter la dégradation physiologique du corps. Les progrès en imagerie ont également permis d’être plus vigilent et d’agir en prévention.

La santé c’est aussi une démarche volontaire, une action que l’on mène sur soi-même. C’est-à-dire prendre soin de soi en mangeant mieux, en bougeant mieux, en étant attentifs aux besoins de son corps, en prenant en comptes les signes de son corps (fatigue, stress, agacement) , en étant attentif à son environnement  relationnel, professionnel,  (privilégier les relations amicales positives, se préserver des relations toxiques, trouver le juste équilibre entre ses besoins économiques et ses besoins physiologiques…) mais  aussi attention portée à son habitation se préserver un coin de repos de décompression sans écran  afin de pouvoir se ressourcer, aménager son lieu d’habitation avec harmonie pour s’y sentir bien.

Bien souvent nous ne nous rendons compte de tout cela que par le manque : Si nous avons mal au dos, notre dos prend toute sa place dans notre conscience, mais d’un point de vu douloureux. Si nous sommes stressés, notre corps se détraque, l’appétit, le sommeil, la vigilance sont mis à rude épreuve et nous prenons conscience d’un manque de sommeil, d’une fatigue accumulée, de réactions excessives…

Ces manques vont nous aider à prendre conscience que nous avons un chemin différent à parcourir, que nous avons le choix, qu’il ne tiens qu’à nous de changer. Parfois cela se fait dans la douleur (maladie, burn out, dépression, accidents, divorce…) parfois nous avons la chance de réagir avant la chute… l’important ce n’est pas de chercher à se culpabiliser de l’avoir fait si tard, l’important c’est de prendre conscience que nous avons besoin de changer quelque chose à notre vie afin de revenir à un équilibre écologique pour soi-même,  revenir à une homéostasie.

 

Comment ?

Il existe différentes voies d’accès à ce retour, j’en pratique 2 : la psychothérapie et la sophrologie. Les deux  peuvent être utilisées séparément, ou imbriquées l’une dans l’autre, en fonction de la demande de chacun.

La psychothérapie va vous permettre d’en apprendre sur le pourquoi. Chercher dans votre histoire, dans votre vécu les liens qui vous ont amené à cet état de dérèglement dans votre vie. Il faut parfois du temps pour trouver les réponses, pour s’autoriser à changer. Il faut aussi du courage pour partir à la rencontre de soi, de son inconscient, de ces motivations parfois contradictoires que l’on porte en soi. Mais quelle victoire ensuite de se connaitre mieux, de se comprendre mieux, et d’éviter les écueils désormais sur lesquels on buttait sans cesse auparavant. La psychothérapie demande un engagement avec soi-même avec le thérapeute et avec le temps. Il est souvent utile de prendre son temps afin de laisser venir à soi les prises de conscience.

La sophrologie, quant à elle, ne cherche pas la cause du mal-être, elle cherche à vous donner des outils afin d’être plus à l’écoute de vous-même, de retrouver un équilibre entre votre physique et votre mental. La sophrologie demande de l’entrainement, un engagement avec soi-même afin d’intégrer les techniques proposées pour pouvoir les réutiliser quand le besoin s’en fait sentir. La sophrologie peut aider l’individu à retrouver des sensations de perception de soi dans le bien-être, dans la douceur avec soi-même.