qu’est ce qu’être dans l’instant présent?

1353241135110La plupart du temps, nous sommes dans une pensée référencée au déjà vécu, ou alors, anticipée sur ce qui va advenir, mais rarement dans l’instant, dans ce vécu éphémère du présent, de ce qui se vit là, tout de suite, dans cette inspiration, puis cette expiration consciente, présente.

Autrement dit, hier c’est déjà fini, demain n’est pas encore, aujourd’hui c’est maintenant.

Apprendre la présence, la conscience de l’ici et maintenant, c’est ouvrir ses sens comme si c’était la première fois, dans une écoute phénoménologique*. Pour cela, il me semble qu’il n’y a rien de mieux que d’activer nos sens, chacun individuellement, et de savourer comme cela :

écouterEntendre, de toute la conscience de l’écoute, percevoir la résonance en soi, les vibrations du son, les sonorités, les harmonies.

Humer, sans référence aucune, juste prendre le temps de se mettre en éveil, de s’installer dans cette présence de l’olfaction, laisser les parfums s’installer en nous, juste dans ce plaisir immédiat.

Voir, de la même façon qu’un enfant, avec l’émerveillement du petit quiarc en ciel découvre une couleur, une forme, une emprunte persistante sur la rétine, une harmonie de nuances. Regarder attentivement sans pour autant s’en référer au connu, aux mots, juste s’extasier de notre capacité à voir.

Toucher, laisser sa peau entrer en contact avec le monde, être présent au frisson de l’épiderme, à la sensation pure, à la réaction de notre enveloppe.

1383992180703Goûter, en laissant notre palais s’humidifier, laisser les saveurs se répandre dans la bouche, traverser les différentes étapes de décomposition chimique avant de déglutir.

Ressentir ce qui se passe en soi, être ici, présent à nos intéroceptions, le battement de son cœur, le va et vient de l’air en soi, la chaleur que nous dégageons, les soubresauts de la digestion…

Être au monde, présent aux mouvements qui nous entourent, approfondir le lien universel de l’homme uni à la terre et au ciel, s’ancrer dans cet espace et dans le temps.

En sophrologie, nous essayons de vivre les instants des séances dans l’ici et maintenant, dans un  espritsunrise-274257_640t phénoménologique, comme si c’était la première fois:  Je vis simplement, ici et maintenant, je suis dans l’instant présent, je sens, je ressent sans jugement, sans analyse. j’ose être présente au présent. J’ose l’intensité de l’instant, sans me référer ni au passé , ni au futur, juste au présent. Ainsi , j’inscris en moi une expérience, je l’apprécie pour ce qu’elle est.

file0001792954621 - CopieEt dans mon quotidien, je peux répéter l’expérience, pour l’inscrire en moi,  pour collectionner des expériences positives tout au long de la journée, comme passer à coté d’un jardin qui embaume les roses ou le lilas, écouter un air de musique avec toutes mes cellules auditives, mais également avec tout mon corps, laisser fondre dans ma bouche un carré de chocolat 75% de cacao, en appréciant les parfums les saveurs se diluer doucement sur mes papilles… à chacun d’apprécier ces petits plaisirs de la vie.

Alors, à vous d’essayer!

*La phénoménologie : selon le philosophe E. Husserl qui l’a développé au début du XXème siècle la phénoménologie c’est voir, appréhender le phénomène, comme si c’était la première fois, en oubliant toute théorie, tout à priori, sur le phénomène, le voir comme avec les yeux d’un enfant qui le voit pour la première fois.

s’offrir un cadeau de fin d’année

hiver chez odile B 2La période des fêtes est pour certain une grosse période de stress, où il faut à la fois lutter contre le froid ambiant, notre corps doit s’adapter aux températures qui baissent, aux jours de plus en plus courts, et cela demande pas mal d’énergie. Parfois s’y ajoute, la nécessité de préparer des réunions de famille dont on sait qu’elles seront houleuses, ou difficilement supportables. la famille est parfois le lieu de conflits larvés, de non-dit pesants, etc. A tout cela il faut ajouter la pression médiatique de faire comme si tout allait bien , l’injonction  des réjouissances et du bonheur sur commande.

Si bien que l’on prends sur soi, que l’on fait comme si, que l’on ronge son frein, et notre corps éprouvé, déjà par la fatigue de fin d’année et la lutte naturelle contre l’hiver,  dit alors STOP, plus ou moins violemment.

 

Qui n’a pas éprouvé , dans ces moments là, des douleurs lombaires ou cervicales?

Qui n’a pas attrapé une gastro ou une grippe, ou toute sorte de virus qui traînent?

Qui ne c’est pas senti soudain déprimé, ou atone sans énergie aucune?

Qui n’a pas eu l’envie d’hiberner et de se réveiller une fois que tout ça serait passé?

 

C’est là que la sophrologie peut vous aider!

hiver chez odile B

Je ne vient pas prétendre que la sophrologie va réchauffer l’atmosphère, désactiver tous les virus et réconcilier les familles! les miracles de Noël ça n’existe que dans les films 😉

Non, je vous invite simplement à vous offrir une parenthèse de douceur envers vous même, un espace de bienveillance, pour lâcher prise, et vous aider à mieux vous respecter.

Comprendre aussi que nous sommes impuissant à changer ce qui est immuable, ce qui ne dépends pas de nous, mais que nous pouvons changer notre regard sur le monde, changer notre perception de ce que nous sommes dans ce monde. et ça, avec la sophrologie, c’est possible!

Alors réjouissons nous!

Je vous invite donc à vous autoriser votre parenthèse de bien-être! Réservez dès maintenant!

 

Et peut être que vous pouvez offrir ce cadeau à quelqu’un que vous aimez et pour qui vous pensez que cela fera du bien.

A bientôt au cabinet!

hivers chez Odile B 4

crédit photo Odile Bailloeul

La sophrologie un recours aux risques cardiovasculaires dues au stress

stress

Le stress qu’est-ce que c’est ???
Le stress est la réponse archaïque  et disproportionnée de notre organisme, face à une demande d’adaptation  imprévue à notre environnement.

A l’origine, lorsque nous étions encore des hommes des cavernes, nous vivions dans un monde plein de dangers et nous étions très vulnérables à ce monde. Notre système limbique (notre cerveau archaïque) était adapté à ce monde en créant une vigilance accrue aux dangers et en adaptant les réponses en cascade du corps à ces dangers : accélération du rythme cardiaque, contractions musculaires et accélération de la respiration, afin d’attaquer la bête sauvage ou si non, de prendre la fuite, hyper coagulation sanguine pour parer à une blessure éventuelle etc…

tigre à dent de sabreMais  aujourd’hui nous ne rencontrons plus de tigres à dents de sabre à chaque coin de rue, alors que notre réaction physiologique à un stress reste la même !

Or le danger aujourd’hui vient justement de ces réactions disproportionnées de notre organisme, car le stress est la 3ème cause d’accident cardiovasculaire (après le tabagisme et le cholestérol).

Des études récentes montrent que le stress agit directement sur une aire de notre cerveau primitif : l’amygdale.  Plusieurs circuits sensoriels arrivent à nos amygdales afin de l’informer des dangers potentiels qui nous entourent. Autrement dit, l’amygdale est notre vigie ! C’est elle qui va envoyer des alertes à notre corps pour faire face aux dangers : en augmentant la fréquence cardiaque, en accélérant la respiration, etc. pour permettre des réactions de survie.

Ainsi, notre corps réagit toujours de la même façon face à un stress la peurmême si nous n’habitons plus les cavernes et si nous n’avons plus à nous battre face à des bêtes sauvages.

Si le stress perdure, se répète trop souvent,  s’il devient chronique, toute cette cascade de réactions devient une menace pour le cœur et pour le corps.

Jean-Pierre HOUPPE cardiologue formé à la sophrologie, préconise face aux risques d’infarctus et autres risques cardio vasculaire, différentes pratiques : le  sport doux mais régulier, la sophrologie afin de trouver des outils pour diminuer l’impact du stress sur le mental et le corps, et  la psychothérapie afin de réguler les impacts psychiques du stress.

Que peut apporter la sophrologie  ?
La sophrologie va permettre au patient d’identifier dans son corps les  tensions dues au stress, et ainsi facebook_1451377975866avec des outils simples et utilisables n’ importe où et n’importe quand, réguler sa réponse physiologique au stress.

Apprendre à repérer sa posture, ses différentes tensions musculaires et mentales, son rythme respiratoire, ses battements cardiaques sont les premiers éléments du travail sophrologique : prendre conscience de l’état général dans lequel nous sommes.

Puis agir en conscience et avec bienveillance avec soi-même pour apaiser, relaxer, détendre, à travers différents exercices mêlant gestes conscients et respiration, méditation, travail d’anticipation…

Que peut apporter la psychothérapie ?

La psychothérapie positive et dynamique, va permettre au patient de prendre conscience de l’historique de sa situation, des failles et faiblesses qui l’ont amenées à répondre de façon disproportionnée à des situations stressantes que d’autres n’appréhendent pas de cette façon, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, d’apprendre à relativiser l’urgence,  repérer des schémas de pensés  qui entravent sa capacité d’adaptation et son épanouissement etc.

 

La spécificité du cabinet de psychologie et sophrologie

Je peux proposer des séances qui vont permettre d’aborder alternativement ces 2 techniques, tant dans la prise en charge psycho sophroet l’écoute active psychologique que dans la proposition d’exercices simples de sophrologie. Le patient peut alors choisir l’un ou l’autre ou les 2,  en fonction de son état  dans l’ici et maintenant. Nous analysons ensemble comment sont les ressentis, les sensations du moment, et nous adaptons la réponse à donner.  La séance peut comporter 2 phases, une écoute active de l’état psychique, et une pratique plus ou moins longue de sophrologie pour offrir des outils de détente, et de relaxation. Ainsi, on peut prévoir une séance plus longue  d’une heure trente, afin de laisser au patient le temps d’aborder ces 2 aspects.

 la sophrologie et la psychothérapie vont permettre au patient souffrant de stress chronique à la fois de faire baisser le niveau de stress, mais également d’éloigner les risques cardiovasculaire. 

Stress à l’école, difficultés de concentration ? Et si vous testiez la sophrologie ?

en équilibre

Kézako ?

La sophrologie est un ensemble de petites techniques douces et faciles à utiliser, qui vont permettre à l’enfant de soulager son anxiété, et lui permettre de mieux respirer.

Pour quel objectif ?

La sophrologie va lui apprendre à connaitre son corps au travers de ses sensations. De plus elle va l’aider à avoir une attitude positive, bienveillante avec lui-même. A se percevoir en harmonie avec son corps et son esprit.

Cette technique simple est efficace auprès des enfants agités, qui ont du mal à tenir en place, elle leur donne des outils pour se poser, se concentrer sur leurs sensations.

Elle est également efficace auprès des enfants anxieux, stressés. La sophrologie va les aider à retrouver le calme en eux.

Elle aide également les enfants qui présentent des tics nerveux, qui bégaient, ou énurétiques

La sophro peut commencer relativement jeune vers 4 ou 5 ans, à cet âge, elle est plutôt orientée sur des exercices très ludiques, que l’on enseigne aussi aux parents afin que l’enfant puisse les reproduire avec eux à la maison.

L’enfant vers 7 ou 8 ans, à une bonne conscience de son corps, et peut donc intégrer seul les techniques de relaxation dynamique, de visualisation et d’actions positives.

A l’adolescence, le corps est une énigme qui ne répond plus comme avant, qui change vite et semble nous trahir. La sophrologie viendra pour apaiser toutes ces émotions excessives, aider à la réconciliation corps / esprit, donner des clefs pour faire la paix avec soi-même, libérer les tensions démesurées qui l’encombre.

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Comment ça marche?

Le premier rdv permet de poser des mots sur le mal-être. Les mots des parents, mais également ceux des enfants parfois bien différents. J’écoute son histoire, sa place dans la famille, les évènements marquants récents qui aurait pu perturber l’enfant… cela s’appelle faire l’anamnèse.

Puis selon l’âge et le choix de l’enfant, je le garde seul, afin de l’initier à quelques techniques simples. Si l’enfant est jeune nous abordons la sophrologie sous forme de jeux.

Ensuite j’interroge l’enfant sur ses ressenties. Comment il a vécu la séance, quelles sensations il a senties dans son corps. Cela peut parfois se faire sous forme de dessins. Et enfin,  je lui demande s’il souhaite poursuivre l’expérience avec moi. (Sans accord, je ne poursuis pas. Cela serait inutile car il est indispensable d’avoir envie de changer, envie que les choses évoluent pour que la sophrologie ait un véritable impact)

Par la suite, j’établirai des protocoles qui s’adapteront à la problématique mais également à l’enfant, son humeur, sa fatigue, son vécu de l’instant présent.

Il est indispensable que les parents s’impliquent dans la démarche, en comprenant le but des exercices, mais également en incitant l’enfant à répéter à la maison. Quitte à le faire avec lui.

La sophrologie n’est pas une recette miracle, mais un entrainement. Elle devient un art de vivre quand on a intégré la méthode dans son quotidien.

Le sophrologue va s’adapter à son patient, mais il ne peut pas forcer son patient à pratiquer régulièrement. C’est l’implication du patient ou de son entourage qui va l’aider à progresser, et sortir gagnant pour lui-même.11412442_1013908381966754_824887366994105775_n

Combien de séances ?

Selon les problématiques, il faudra envisager 7 à 10 séances. Parfois plus, parfois moins, selon la problématique et le degré d’implication du sujet.

Individuel ou collectif ?

La sophrologie peut se vivre en séance individuelle, elle s’adapte ici très précisément à la demande du patient.

Elle peut également se vivre en groupe, avec une vision moins individuelle mais avec un vécu et des partages plus riches.

Les groupes d’enfants sont plus restreint que les groupes d’adultes et veilleront à une certaine homogénéité quant à l’âge des enfants.

 

Le coût ?

Evidement le coût des séances en individuel n’est pas le même qu’en cours collectif. Attention néanmoins à ce que le choix se fasse en bon équilibre avec le but recherché. Les séances individuelles permettent une approche ciblée. Les séances collectives, bien qu’efficaces sur certaines problématiques, ne sont pas individualisées, elles s’adaptent au plus grand nombre.

 

comment booster son entreprise?

 

Vous souhaitez booster votre entreprise ?

Avez-vous pensé à favoriser le bien-être de vos collaborateurs ?

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Il est courant encore aujourd’hui de manager les salariés sur la conviction que leur précarité subjective en fera des travailleurs plus docile, et donc plus rentable. Or, une étude récente dans une grande entreprise américaine (J. ROZOVSKY, 2015) a montré que le secret des équipes les plus productives était celles où régnait une sécurité psychologique. C’est-à-dire : une atmosphère qui permettait la solidarité interpersonnelle, le partage et la confiance.

Comment en arriver à cela ?

Pour installer ce climat de confiance et de sécurité psychologique il semblerait qu’il faille que chacun se sente bien.  Bien avec lui-même. Bien dans son corps et son esprit. Bien dans sa posture de travail. Bien dans ses relations avec lui-même et les autres.

Pour instaurer cela, il ne suffit pas de le vouloir. Les personnes en jeu doivent pouvoir se sentir suffisamment, écoutés,  entendus, et surtout  détendus.

Qu’est-ce qu’un salarié détendu ?

C’est un salarié qui comprends que sa posture est importante pour un confort optimal, c’est une personne qui sait gérer son stress positif afin de booster sa production intellectuelle et physique, c’est encore un individu qui sait utiliser ses pauses à bon escient pour se ressourcer et être plus efficace dans sa production.

C’est également un individu qui sent son corps et son mental sans tension.

Le stress étant un facteur bien connu d’aliénation physiologique et psychologique, provoquant démotivation et  absentéisme.

La sophrologie comme outil de mieux-être en entreprise :

Il suffira de 45 minutes par semaine, sur une durée de 8 à 10 semaines et   avec des individus volontaires, pour qu’en quelques semaine, les tensions du corps, comme mentales se dénouent, grâce à des exercices simples et sans matériel ni tenue particulière.

Dans une salle au calme (salle de réunion, de repos, cantine…) dans laquelle nous pourrons nous réunir en groupe de 10 à 12 personnes, assises ou debout.

Contactez-moi  au 06.72.98.93.11  

pour des renseignements et un devis

Marianne AOUN ROBERTY

Psychologue clinicienne et sophrologue RNCP

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Pour aller plus loin sur le projet Aristote de Julia ROZOVSKI: .https://viuz.com/2016/03/04/projet-aristote-les-cinq-cles-des-equipes-gagnantes-selon-google/

 

nouveau! des groupes pour septembre

nouveaté au cabinet!

A partir du 12 septembre 2016

 je vais proposer de la sophrologie en groupe

de 6 à 8 personnes

Pour améliorer :

son bien-être

Sa sérénité

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Offrez-vous un espace pour vous chaque semaine

 

Cabinet de psychologie et sophrologie

Marianne AOUN ROBERTY

23 traverse des coquières

13400 AUBAGNE

 Inscription au 06 72 98 93 11

Groupe 1 : lundis  de 17h30 à 19h adultes / ados

Groupe 2 : mercredis de 14h30 à 16h enfants (à partir de 6 ans)

Groupe 3 : jeudi de 12h à 13h30 adultes / ados

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L’objectif : améliorer son existence, développer sa respiration bienfaisante, et  trouver en chacun de nous, un

espace de bien-être et de sérénité. Dans cet espace d’attention bienveillante que vous vous accordez, vous trouverez une ambiance calme et apaisante, propice à la libération des émotions et de la parole.

La durée : 1h 30 une fois par semaine, pendant les 9 mois de l’année scolaire hormis les vacances.

Déroulement des séances : Nous commencerons toujours les séances par un temps d’échange sur la semaine écoulée et les ressentis de chacun, puis un temps de relaxation permettant à chacun, à son rythme de détendre son corps et son esprit. Ensuite viendra un temps de relaxation dynamique (enchainement de mouvements) accompagné d’exercices sur la respiration, et parfois aussi de visualisation.  Nous finirons la séance de nouveau sur un temps

d’échange sur les sensations ressentis durant la séance. Il vous sera possible de noter vos ressentis sur un carnet.

La tenue : Aucune tenue ni aptitude physique particulières ne sont demandées pour pratiquer, il est cependant conseillé de porter des vêtements confortables, vous serez libre de vous déchausser si vous le souhaitez

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Tarif :

à l’année 350 euros

Par trimestre 144 euros

A la séance 15euros

La 1ere séance sera gratuite.

 

exemple de séance sophro pour enfant de 5 ans

c’est une petite fille qui est déja venue pour des problèmes d’énurésie en novembre, résolus depuis; elle revient cette fois car après avoir vu le dessin animé « zootopie », elle a développé des peurs irationnelles.

je lui fais donc dessiner sa peur sur une feuille blanche, puis je lui propose de la chiffonner , et de la déchirer et de la jeter tout au fond de la poubelle!

la peur1) la peur que nous avons détruite

puis nous avons fait encore de nombreux petits exercices pour évacuer cette peur, en proposant quelques exercices et en lui laissant la liberté d’en inventer ou de modifier ceux que je lui proposais.

pour finir  je lui ai proposé l’exercice de l’arbre qui permet de se sentir ancrer et fort comme un bel arbre. je lui raconte donc que nous sommes une graine qui attend le printemps et quand il est là nous poussons à l’extérieur mais aussi sous terre où nos racines s’enfoncent dans le sol pour nous permettre d’être bien solidement ancrer sur le sol; la sève monte en nous et nous permet de laisser pousser nos branches sur lesquelles se développent nos feuilles et nos fleurs qui sentent bon… c’est alors qu’un oiseau viens se percher sur une de nos branche et se sens si bien qu’il décide d’y faire son nid… l’arbre en est tellement heureux qu’il se sent de plus en plus beau et fort.

en fin de séance j’ai demandé à ma petite patiente de me dessiner comment elle se sentait…

voici les dessins qui ont été produit:

 

2) le sentiment de paix et de mieux-êtrephénodéssinée

 

 

 

 

3) les fleurs avec leurs racines qui poussent dans la terre.fleurs avec racines

 

conte sophro: le petit trappeur

 

ce petit conte écrit pour un enfant de 11 ans, inclus à la fois une histoire et des exercices de sophrologie que l’on peut faire avec l’enfant. 

Il était une fois, un jeune trappeur qui était parti à la chasse dans la montagne, au cœur de la forêt… il poursuivait unphoto de la forêt Cari=oline animal depuis déjà un long moment, quand l’animal lui échappa,  à cause d’une nappe de brouillard qui envahi toute la montagne…c’est alors qu’il se rendit compte, qu’il était un peu perdu…

Il ne connaissait pas du tout cette partie de la montagne, et tout d’abord, il paniqua un peu… puis, il se mit à réfléchir… alors il posa son sac à dos, son fusil, et il décida de souffler tout l’air qu’il avait dans ses poumons… puis d’inspirer en gonflant le ventre, et de souffler doucement… plusieurs fois… et plus il respirait ainsi, et plus il sentait le calme revenir en lui…

Il eut l’idée alors de tester d’où venait le vent pour savoir si le brouillard allait se lever… alors il mouillât un doigt, bascula tout son poids sur une jambe, et leva le bras du même côté pour savoir d’où venait le vent (2x d’un côté, 2x de l’autre, 2x des deux bras)

Le vent  lui indiqua que bientôt le brouillard se lèverai, mais comme la nuit allait tomber, il décida de chercher un coin confortable pour passer la nuit… il se mit à marcher comme un indien pour ne pas effrayer les animaux qui pourrait être là… (marche attentive et silencieuse j’inspire en posant le talon j’expire en posant tout le pied…)

Il lui fallait trouver un endroit près d’un ruisseau, alors il s’arrêtait de temps en temps, pour écouter… puis repartait dans la direction du son de l’eau… (Je suis attentif à tous les bruits et je peux imaginer les bruits de la forêt autour de moi…)

Quand il trouva le ruisseau, il installa son campement, et il alluma un feu… il rassembla du bois sec, et souffla sur les braise pour que le bois prenne. (Je souffle fort plusieurs fois sur les braises…)

Qsunrise-274257_640uand le feu fut bien haut, il tendit ses mains pour se réchauffer tout le corps… (je tends les bras, en fermant les yeux, j’essaie de sentir la chaleur du feu qui se répand dans tout mon corps)

Puis il sorti sa gamelle et la posa sur le feu pour cuire sa nourriture, et enfin la déguster (j’imagine que je mange et les effets de cette nourriture dans mon corps)

La nuit était tombée, il était fatigué après cette journée, alors il s’installa confortablement, tranquillement, la nuit était calme, les étoiles brillaient dans le ciel, il se sentait en sécurité. (je ferme les yeux et j’imagine que je suis allongé confortablement dans mon sac de couchage, que les bruit de la forêts sont agréables autour de moi, j’entends le feu qui crépite, le bruit de la source, je sens les étoiles au-dessus de moi qui tapissent le ciel…)Demain, il fera jour, et il retrouvera son chemin sans problème, et puisque c’est ainsi, il peut s’endormir sereinement. Ce qu’il fit !

Reprise

La frustration c’est pas si mal pour grandir !

Qui n’a jamais été témoin, ou n’a vécu avec ses propres enfants ou non, des scènes où le petit de mets à hurler, crier, pleurer fort, taper du pieds , voire même se rouler par terre, afin d’obtenir quelque chose, alors que son parent a dit simplement NON ? Souvent, la tentation est grande alors de céder, et donc de satisfaire (à contrecœur) l’enfant. Alors, le calme revient. MAIS…. la prochaine fois, l’enfant recommencera, car il n’aura rien appris de cette fois-là, etnuages en particulier il n’aura pas appris à réguler, à tolérer sa frustration.

Eduquer un enfant, c’est aussi lui apprendre cela : savoir surmonter l’envie d’avoir tout, tout de suite, tolérer que tout ne lui soit pas dû.

L’enfant qui ne sait pas gérer ses émotions va soit piquer une crise quand on lui dit non, soit s’énerver s’il ne réussit pas immédiatement,  soit n’a pas la patience d’attendre et veut tout de suite, soit encore prend les objets sans attendre son tour, ou encore passe devant les autres…

L’expérience de Walter Mischel

Dans une salle, un adulte reçoit un enfant, et pose devant l’enfant un bonbon. Puis l’adulte se lève et dit à l’enfant qu’il va quitter la pièce quelques instant et quand il revient, si le bonbon est toujours là, l’enfant en aura un 2ème.

L’expérience nous apprend  qu’1/3 des enfants obtient un 2ème bonbon et parmi ces enfants-là, 30 ans plus tard, devenus adultes ils sont plus diplômés que le reste du groupe, plus mince et moins touchés par des addictions.

Le test ne porte pas spécifiquement sur la frustration mais sur la capacité à savoir attendre, en fonction d’un élément,  aidant ou non l’attente.

Avec cette expérience, nous découvrons
·         qu’un enfant de moins de 4 ans, n’est pas équipé pour résister à la tentation

·         que le stress joue un rôle déterminant sur la capacité de résistance à la tentation

o   si l’enfant est stressé il ne parvient pas à attendre (le stress peut provenir d’une tension avec le ou les parents fâchés avec lui, ou de critiques, ou de disputes entre parents…)

o   si l’enfant est content il résiste 4X plus.

o   Si l’adulte est fiable, qu’il tient ses promesses, l’enfant est capable de résister plus longtemps que lorsque l’adulte  n’est pas fiable

·         qu’un attachement solide et sécure en son parent, permet  à l’enfant une plus grande capacité de résistance

 

Comment l’aider ?

D’un point de vue psychologique :
·         dans un premier temps, si l’enfant a trop tendance à faire des colères en public et que cela vous dérange beaucoup, je proposerai d’éviter les tentations, et si les tentations sont inévitables, de donner une tâche à faire à son enfant au moment de la tentation : par exemple, détourner l’attention en regardant ailleurs, ou occuper son enfant à compter quelque chose, ou encore lui demander de raconter un évènement récent de sa vie…

·         avant de partir, si la tentation est inévitable, prévenir l’enfant que nous ne céderons pas,  expliquer pourquoi avec bienveillance, en étant clair, ferme  tout en restant bienveillant. Puis sur place, veillez à l’occuper (voir plus haut)

·         le préparer mentalement avant avec la phrase «  si…alors… »  par exemple « si l’on passe devant le rayon des bonbons, alors tu comptes jusqu’à 100 »

·         si l’enfant arrive à se contrôler, ne pas hésiter à le féliciter «  je vois que tu as réussi à être très sage, je suis fière de toi.

·         Mettre en place avec lui le bocal des tentations contrôlée (il s’agit d’un bocal translucide de préférence, et chaque fois que l’enfant est capable d’attendre, d’être respectueux de la règle posée, de jeter un caillou ou une bille dans le bocal. Le but étant de remplir ce bocal de cailloux ou billes afin de montrer visuellement et auditivement  ses progrès)

·         Montrer l’exemple, en verbalisant tout haut quand quelque chose vous frustre  quelle stratégie vous mettez en place pour attendre : je m’occupe l’esprit avec un livre, un jeu… ou je pense à quelque chose d’agréable… (voir plus loin)

·         Je lui montre avec des poupées, des peluches ou des figurines, les comportements de frustration exagérés où ce sont les poupées qui s’agacent, s’énervent, se roulent par terre, et je propose à l’enfant de trouver la stratégie pour qu’elles se calment…

D’un point de vu sophrologique
·         Je lui apprends à souffler, à respirer calmement en amont pour retrouver son calme comme avec les exercices :

o   l’exercice du bol de soupe (voir *)

o    le ballon/crêpe (voir*)

o   le jeu du spaghetti (voir*)

o   à visualiser un paysage ressource qui lui permettra d’occuper son esprit

o   à sentir son corps détendu, et à le détendre le cas échéant.

o   A anticiper les moments de frustrations pour ne pas y céder et se sentir fort, grand quand on y arrive.

 

L’immédiateté de la satisfaction peut bien souvent n’apporter qu’un plaisir fugace, qui s’inscrit peu, et demande à être renouvelé très vite. Alors que l’attente d’une satisfaction différée, reportée, peut être un facteur de plaisir décuplé, le désir c’est installé, a pu grandir, se construire et quand la satisfaction vient enfin, le plaisir s’inscrit plus fortement, il est plus apprécié, plus ancré, mémorisé.

J’espère que cet article vous aura donné des pistes pour aider un enfant à supporter la frustration et avancer dans la vie.

changer

1377109894706Changer

«C’est impossible, dit la fierté;

C’est risqué, dit l’expérience;

C’est sans issue, dit la raison;

Essayons, murmure le cœur»

– William Arthur Ward

 

 

Beaucoup d’entre nous désir changer de vie, de métier, d’horizon… quelques-uns le tente, mais bien souvent, nous n’osons qu’en rêver sans pour autant mettre en œuvre ce changement.

Comment fait-on pour changer ? Que mettent en œuvre ceux qui changent ???

Bien souvent, ceux qui osent changer sont à l’écoute d’eux-mêmes, attentif à leurs émotions.

Autrement dit, changer c’est savoir s’interroger dans un premier temps,  ici et maintenant sur ce que nous ressentons ; se poser la question si nous sommes en adéquation ou non avec nos valeurs dans ce que nous vivons, sommes-nous en congruence, en phase, avec ce que nous sommes vraiment ?

Comment savoir s’il serait nécessaire de changer ?

Prenons un exemple : si je suis quelqu’un qui respecte la nature, mais qui travaille dans un milieu qui n’en fait pas cas, bien sûr je peux tenter de faire changer les choses dans mon lieu de travail, mais cela n’est pas toujours entendu, ni compris, ni suivi, au bout du compte je vais finir par m’y sentir mal, en décalage avec mes valeurs, et peut être même mis à part, stigmatisé… est-ce que je peux continuer ainsi ? Ne vaut-il mieux pas changer de métier  ou de lieu de travail si c’est possible ?

Parfois le décalage n’est pas si grand, il est juste insidieux, sournois, cela peut se manifester par des dimanches soir difficile, des débuts de semaine plein de lassitude, le décompte des jours avant les prochaines vacances…

Cela peut aussi se jouer à l’inverse par un surinvestissement dans le travail, qui alors ne me laisse plus le loisir de penser à moi, le travail prend toute la place même le weekend ! Je me sens submergé, incapable de décrocher…ma vie n’a plus aucun intérêt que mon travail. (il y a des boulot passionnant, je vous l’accorde, qui ont cet effet là , mais dans ce cas nous sommes dans le plaisir, et nous n’avons aucun désir de changement).Ici, nous parlions de décalage entre ce qui est moi, et la place que je m’accorde, mes valeurs, mon ressenti, et la place du travail.

Il y a également des désirs de changement qui relève de la survie comme les cas de harcèlement au travail, ou les cas de burnout dû à un management inhumain, nous sommes là dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux.

Dans tous ces cas, il semble important de prendre le temps de faire une pause, afin de s’écouter, de percevoir les signes que nous envoie parfois notre corps pour nous forcer à nous reconnecter à notre pensée, à notre ressenti  en équilibre corps / esprit, en harmonie avec ce que nous sommes vraiment.

N’avez-vous pas remarqué que notre corps nous parle ? Avec les moyens dont il dispose, c’est-à-dire la survenue d’un disfonctionnement, une douleur, d’une « mal-à-dit » (maladie) ? Certaines personnes peuvent aller très loin dans l’ignorance de ce langage-là, et parfois le corps frappe fort, de plus en plus fort, jusqu’à l’effondrement, la décompensation qui semble alors le seul moyen de stopper le cercle infernal de surdité à soi-même.

Pour changer commenço1367508330835ns donc par écouter nos émotions, ce que nous sentons, ce que nous ressentons à l’intérieur, ce que nous dit notre corps, en toute conscience.

Prenons le temps de nous interroger sur nos valeurs, sur ce qui nous convient, sur ce qui est important pour nous. En nous posant la question : est-ce que cela me convient ? Est-ce que je me sens en accord avec cela ?

Comment me reconnecter à moi-même ?

En sophrologie, nous allons travailler sur la connaissance, la conscience de notre schéma corporel, mais également sur le sens que nous donnons aux valeurs universelle qui nous gouvernent. Ces valeurs prennent une importance fondamentale dans le cheminement vers l’harmonie corps/esprit. D’ailleurs, Alfonso Caycedo  a défini la discipline qu’il a inventée comme « une science de la conscience et des valeurs de l’existence ». Les valeurs qu’il a mis en avant sans pour autant que cette liste soit exhaustive, sont :

  • L’individualité, comme symbole de liberté individuelle, d’existence propre, de respect de soi.
  • La groupéité, comme la rencontre avec l’altérité, l’autre complémentaire, le lien qui m’uni à ma famille, mes proches, mes amis. Cette rencontre de mon individualité avec celle de l’autre.
  • La société, comme la force du vivre ensemble, la construction d’un ensemble d’individualités complémentaires.
  • L’humanité, comme unité de ce que nous sommes sur cette terre quel que soit l’endroit où nous sommes né, la couleur de notre peau, la religion ou non que nous pratiquons. L’humanité est notre condition d’humain c’est aussi cette solidarité humaine que nous pouvons étendre à tout autour de nous, les qualités humaines essentielles pour vivre en bonne harmonie.
  • L’éternité, dans un sens spirituel néanmoins laïque, comme une valeur de continuité, d’ensemble, d’infini en perpétuel prolongation de soi, de l’autre, de l’ensemble que nous formons.

Cette base de valeurs, va nous aider ensuite, à chercher en nous d’autres valeurs plus personnelles, plus pragmatiques.

 

Ainsi, parfois sans nous en rendre compte, nous exprimons nos valeurs dans notre quotidien, comme respecter les emplacements handicapés sur les parkings, laisser sa place à une personne âgée dans les transports en communs, tenir la porte à la personne qui me suit, acheter à un producteur ses fruits et légumes sur le marché plutôt qu’en grande surface… ces choix de vie, ont une résonnance en nous qui tiennent à des valeurs acquises par l’éducations reçue mais également à des choix sur ce que nous voulons faire dans cette société.

 

Le changement donc va s’amorcer sur la prise de conscience de ce que nous voulons valoriser en nous. Par une réflexion tout d’abord, puis des  actions sur plusieurs plans.

Evaluer nos peurs qui bloquent le changement, revenir si nécessaire sur notre propre histoire, pour en évaluer l’impact, les liens qui nous retiennent.  Evaluer nos croyances profondes qui peuvent elles aussi nous empêcher d’avancer. En psychothérapie nous avançons sur ce plan là, en explorant les blocages plus ou moins ancien, en évaluant la place que nous avons joué, l’environnement qui nous a contraint, et en mettant des mots sur ce vécu. Nous nous replaçons dans l’ici et maintenant avec un regard bienveillant sur soi, en guérissant l’enfant intérieur que nous avons été. Je dis souvent à mes patients, qu’une psychothérapie ce n’est pas effacer pas le passé, mais nous permettre de vivre avec, en faisant la paix avec nous-même. Nous travaillerons sur la revalorisation de notre estime de soi ;

Prendre de la distance avec ces liens, jusqu’à les rompre.

En sophrologie, nous allons proposer un travail de projection dans le futur, afin de se préparer au changement, s’y voir déjà, se visualisé dans le futur et d’évaluer les points positifs. Se préparer aux difficultés éventuelles et se voir les surmonter, et prendre de la distance avec nos peurs bloquantes. Nous irons explorer les capacités que nous sommes capable de mettre en avant, et ainsi regonfler la confiance en soi. Dans tous les cas, nous irons vers une action positive, harmonieuse avec soi.

On pourra également se diriger vers un bilan de compétence si le changement concerne le travail afin d’identifier justement les ressources, les compétences qui nous correspondent le mieux. Clarifier ce qui fait de nous tel ou tel professionnel.

Le changement ensuite viendra avec son lot d’aléas, de réussites et d’échecs. L’important étant de ne pas s’arrêter sur le chemin, mais bien d’avancer. L’échec reste un échec si l’on s’y arrête définitivement et que l’on renonce. Il devient expérience quand nous en tirons des leçons pour recommencer autrement, différemment, en tenant compte de cet accroc dans notre parcours.

Le courage c’est de ne pas renoncer à nos rêves. Nous se saurons jamais si nous n’essayons pas.

alors essayons! et si c’est difficile, il y a sur votre routes des personnes prêtes à vous aider à oser.

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