c’est qui le champion??? ou travailler à son bonheur

Nous avons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, eu l’impression d’être dépassé, de ne plus savoir quoi faire pour avancer, et parfois la tentation de baisser les bras. Certains d’entre nous ont renoncé à aller jusqu’au bout d’un projet car trop d’obstacles nous semblaient insurmontables…arc en ciel

Tout d’abord, j’aimerai vous proposer un proverbe arabe qui dit : « ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire 2 secondes avant le miracle ».

Face à l’adversité, il est souvent difficile  de franchir les obstacles, d’autant que parfois nous ne sommes pas aidé par l’entourage encore plus frileux que nous et qui ne font qu’accentuer la petite voix intérieur qui dit «  tu n’y arriveras pas, renonce, c’est bien trop dure pour toi, tu n’as pas les compétences, ou la forme physique, ou le bagage, tu es nul… »

Pour vous aider à avancer coute que coute, j’aimerai vous parler du SAR = SYSTEME D’ACTIVATION RETICULAIRE.

« Kézako »???

Il s’agit de notre capacité à filtrer les informations en fonction de nos intentions, de notre motivation.

Je m’explique :

Chaque jour, nous percevons, nous recevons plusieurs milliards d’information qui arrivent dans notre cerveau, mais nous ne prenons en fait conscience que d’une infime partie de ces informations, entre 5 à 10 maxi. Et heureusement car nous ne pourrions pas tout traiter d’un coup, cela pourrait nous rendre fou !

Imaginez-vous devoir traiter dans la même minutes, la fraicheur de l’air, la chaleur de vos vêtement, le poids de vos vêtements sur votre corps, la ceinture un peu trop serrée sur votre taille, le gout de votre salive dans votre bouche, la qualité de lumière dans la pièce, le son de la rue et celui du clavier de l’ordinateur, les voix dans le couloir, la digestion de votre petit déjeuner, la couleur des rideaux de votre bureau, le dossier que vous devrez traiter demain qui est arrivé sur votre bureau, le vol des oiseaux dehors….. Et ça plus quelques milliers d’autres en même temps… ce n’est pas possible !!!

Heureusement votre SAR, s’occupe de trier les informations importantes qui vous sont utiles et c’est tout.

Consciemment nous ne traitons qu’entre 5 à 10 informations en même temps. Elles peuvent fluctuer, par exemple si j’y prête attention je peux sentir la texture de mes vêtements sur moi, mais si je suis occupé à autre chose je n’y prête absolument pas attention.nuages

Notre SAR a plusieurs fonctions :

·         en premier lieu il est là pour veiller sur nous, c’est-à-dire qu’il peut en une infime fraction de seconde, nous informer d’un danger, et nous pouvons donc réagir pour nous mettre en sécurité. Par exemple si mon SAR perçoit un véhicule qui dévie de sa route et fonce sur moi, il va sélectionner cette info avant toutes les autres pour que je dévie de la route de ce chauffard…

·         il est également là pour nous permettre de prendre conscience des changements dans notre environnement, il capte les nouveautés. Par exemple, si l’on a changé la couleur des rideaux de votre bureau, vous aller vous en rendre compte immédiatement, jusqu’à ce que vous vous y habituiez, et alors votre SAR ne sélectionnera plus cette info.

·         Et là où nous pouvons agir sur notre SAR, c’est qu’il est très sensible à nos croyances, qu’elles soient positives ou négatives :

Il nous est tous arrivé des jours où nous avions l’impression que tout allait de travers, et de nous être dit « je porte la poisse, je rate, tout, tout va de travers, ça va mal se terminer… » en fait il se peut que le matin, par hasard, et sans plus de conséquence que cela, on renverse son café, ou que notre lacet casse au moment de partir, et si nous nous sommes réveillé du mauvais pieds, cette journée commence mal, et ainsi nous allons entendre que des mauvaises nouvelle, être maladroit, avoir du mal à comprendre les consignes que l’on vous donne …etc. c’est en quelque sorte la faute à votre SAR, qui a relevé que tout était négatif, alors il vous sélectionne tout en négatif pour cette journée.

Car notre SAR ne sait pas ce qui est bon ou non pour moi, il ne sélectionne que ce sur quoi je focalise. Si je focalise sur du négatif, il ne va me sélectionner que du négatif. Si je focalise sur mes peurs il va me sélectionner des informations en rapport avec mes peurs, du coup cela va les renforcer, et donc les sélections iront de plus en plus vers ces peurs qui vont se renforcer encore un peu plus… c’est un cercle vicieux !

A l’inverse, si je crois en moi, que je suis optimiste, que je me dit que je suis capable, mon SAR va sélectionner les informations qui vont aller renforcer cet optimisme, cette confiance, et même si je renverse mon café, ou que mon lacet se casse, je n’en ferai pas une info prioritaire, au contraire, je verrai le soleil percer les nuages, le joli chat sur la fenêtre du voisin, la petite fille qui tiens en toute confiance la main de son papa, l’odeur du pain frais qui envahie la rue….toutes ces petites choses qui renforcerons ma joie de vivre et me feront attaquer cette journée du bon pied.

Tout cela pour dire, que notre SAR est manipulable, et qu’il ne tiens qu’à nous de le forcer à faire le bon tri !

L’exercice le plus simple pour y parvenir consiste à se visualiser CAPABLE, CONFIANT, OPTIMISTE, etc…

Posez des mots sur votre réussite, mettez-vous dans de bonnes disposition, avec des mots simples, comme «  je vais essayer de … » ou «  je vais arriver à… », ou encore « je vais apprendre à… »

Vous pouvez également faire l’exercice que propose David LEFRANCOIS en écrivant 10x une phrase positive du style «  j’ai l’intention d’avoir confiance en moi désormais » si le souci actuel c’est le manque de confiance…

De préférence, écrivez la manuellement, afin d’ancrer profondément en vous ce concept.

Alors ?  QUI C’EST LE CHAMPION ???

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La frustration c’est pas si mal pour grandir !

Qui n’a jamais été témoin, ou n’a vécu avec ses propres enfants ou non, des scènes où le petit de mets à hurler, crier, pleurer fort, taper du pieds , voire même se rouler par terre, afin d’obtenir quelque chose, alors que son parent a dit simplement NON ? Souvent, la tentation est grande alors de céder, et donc de satisfaire (à contrecœur) l’enfant. Alors, le calme revient. MAIS…. la prochaine fois, l’enfant recommencera, car il n’aura rien appris de cette fois-là, etnuages en particulier il n’aura pas appris à réguler, à tolérer sa frustration.

Eduquer un enfant, c’est aussi lui apprendre cela : savoir surmonter l’envie d’avoir tout, tout de suite, tolérer que tout ne lui soit pas dû.

L’enfant qui ne sait pas gérer ses émotions va soit piquer une crise quand on lui dit non, soit s’énerver s’il ne réussit pas immédiatement,  soit n’a pas la patience d’attendre et veut tout de suite, soit encore prend les objets sans attendre son tour, ou encore passe devant les autres…

L’expérience de Walter Mischel

Dans une salle, un adulte reçoit un enfant, et pose devant l’enfant un bonbon. Puis l’adulte se lève et dit à l’enfant qu’il va quitter la pièce quelques instant et quand il revient, si le bonbon est toujours là, l’enfant en aura un 2ème.

L’expérience nous apprend  qu’1/3 des enfants obtient un 2ème bonbon et parmi ces enfants-là, 30 ans plus tard, devenus adultes ils sont plus diplômés que le reste du groupe, plus mince et moins touchés par des addictions.

Le test ne porte pas spécifiquement sur la frustration mais sur la capacité à savoir attendre, en fonction d’un élément,  aidant ou non l’attente.

Avec cette expérience, nous découvrons
·         qu’un enfant de moins de 4 ans, n’est pas équipé pour résister à la tentation

·         que le stress joue un rôle déterminant sur la capacité de résistance à la tentation

o   si l’enfant est stressé il ne parvient pas à attendre (le stress peut provenir d’une tension avec le ou les parents fâchés avec lui, ou de critiques, ou de disputes entre parents…)

o   si l’enfant est content il résiste 4X plus.

o   Si l’adulte est fiable, qu’il tient ses promesses, l’enfant est capable de résister plus longtemps que lorsque l’adulte  n’est pas fiable

·         qu’un attachement solide et sécure en son parent, permet  à l’enfant une plus grande capacité de résistance

 

Comment l’aider ?

D’un point de vue psychologique :
·         dans un premier temps, si l’enfant a trop tendance à faire des colères en public et que cela vous dérange beaucoup, je proposerai d’éviter les tentations, et si les tentations sont inévitables, de donner une tâche à faire à son enfant au moment de la tentation : par exemple, détourner l’attention en regardant ailleurs, ou occuper son enfant à compter quelque chose, ou encore lui demander de raconter un évènement récent de sa vie…

·         avant de partir, si la tentation est inévitable, prévenir l’enfant que nous ne céderons pas,  expliquer pourquoi avec bienveillance, en étant clair, ferme  tout en restant bienveillant. Puis sur place, veillez à l’occuper (voir plus haut)

·         le préparer mentalement avant avec la phrase «  si…alors… »  par exemple « si l’on passe devant le rayon des bonbons, alors tu comptes jusqu’à 100 »

·         si l’enfant arrive à se contrôler, ne pas hésiter à le féliciter «  je vois que tu as réussi à être très sage, je suis fière de toi.

·         Mettre en place avec lui le bocal des tentations contrôlée (il s’agit d’un bocal translucide de préférence, et chaque fois que l’enfant est capable d’attendre, d’être respectueux de la règle posée, de jeter un caillou ou une bille dans le bocal. Le but étant de remplir ce bocal de cailloux ou billes afin de montrer visuellement et auditivement  ses progrès)

·         Montrer l’exemple, en verbalisant tout haut quand quelque chose vous frustre  quelle stratégie vous mettez en place pour attendre : je m’occupe l’esprit avec un livre, un jeu… ou je pense à quelque chose d’agréable… (voir plus loin)

·         Je lui montre avec des poupées, des peluches ou des figurines, les comportements de frustration exagérés où ce sont les poupées qui s’agacent, s’énervent, se roulent par terre, et je propose à l’enfant de trouver la stratégie pour qu’elles se calment…

D’un point de vu sophrologique
·         Je lui apprends à souffler, à respirer calmement en amont pour retrouver son calme comme avec les exercices :

o   l’exercice du bol de soupe (voir *)

o    le ballon/crêpe (voir*)

o   le jeu du spaghetti (voir*)

o   à visualiser un paysage ressource qui lui permettra d’occuper son esprit

o   à sentir son corps détendu, et à le détendre le cas échéant.

o   A anticiper les moments de frustrations pour ne pas y céder et se sentir fort, grand quand on y arrive.

 

L’immédiateté de la satisfaction peut bien souvent n’apporter qu’un plaisir fugace, qui s’inscrit peu, et demande à être renouvelé très vite. Alors que l’attente d’une satisfaction différée, reportée, peut être un facteur de plaisir décuplé, le désir c’est installé, a pu grandir, se construire et quand la satisfaction vient enfin, le plaisir s’inscrit plus fortement, il est plus apprécié, plus ancré, mémorisé.

J’espère que cet article vous aura donné des pistes pour aider un enfant à supporter la frustration et avancer dans la vie.

Avoir confiance en soi / avoir de l’estime pour soi

1367503427481Avoir confiance en soi ou avoir de l’estime pour soi, souvent on emploi l’un et l’autre pour dire la même chose, mais ce n’est pas exactement pareil que d’avoir de la confiance en soi, c’est-à-dire se sentir capable, que d’avoir de l’estime de soi c’est-à-dire je sais ce que je vaux.

Autrement dit, la confiance en soi fait référence à nos capacités, tandis que l’estime de soi se réfère à nos valeurs. Nous entendons, bien évidemment, que les 2 sont liés et nevont pas l’un sans l’autre, je ne peux avoir confiance dans mes capacité si je n’ai que peu d’estime de moi sur les valeurs que je m’attribue… et inversement mon estime de moi se mesure aussi à la confiance que j’ai dans mes capacités.

Pour mieux comprendre :

La confiance en soi c’est savoir au fond de soi que l’on est capable, c’est sentir une sécurité intérieure qui nous permet d’affronter une épreuve, un défi, en sachant que l’on a les capacités pour le faire. Ce n’est pourtant pas de l’arrogance, être confiant ce n’est pas se vanter que l’on est invincible, c’est savoir que quoi qu’il advienne on ne s’effondrera pas, qu’on a les capacités pour passer ce cap, avec ou sans succès.

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L’estime de soi est plus de l’ordre de l’évaluation par rapport à une échelle de valeurs. Les expériences que nous vivons, qu’elles soient positives ou négatives, vont nous permettre de porter un regard plus ou moins positif sur nous-même. L’environnement familial, scolaire, vont avoir un impact certain sur ce regard, en comparaison des autres, nous allons nous positionner sur une échelle de valeurs plus ou moins positives. L’attention, le respect, l’affection favorise une bonne estime de soi, tandis que la critique, l’humiliation, la maltraitance la dégrade.

Ainsi, quand votre estime de vous-même est dégradée, vous aurez à travailler sur vos croyances, sur votre autonomie de jugement, et bien sûr, sur votre confiance en vos capacités.

Si c’est votre confiance en vous qui est dégradée, vous aurez à travailler sur le renforcement de vos capacités, sur votre aptitude à gagner un sentiment de sécurité intérieur, à  prendre des décisions qui vous aiderons à progressivement changer de regard sur vous.

Je vous propose ici, un petit exercice pour renforcer la confiance :

Asseyez-vous confortablement. Vous aurez pris la précaution d’éteindre vos portables, de prévenir votre famille que vous vous installez pour quelques minutes de tranquillité.

 

respiration abdominale

Comment faire face à tout ce traumatisme dû aux attentats sur Paris ?

nuages Par Marianne AOUN ROBERTY psychologue et sophrologue

Le choc

La plupart d’entre nous avons été en état de choc lorsque nous avons appris les attentats sur Paris ce 13 novembre 2015.  Ce déferlement de violence inouïe était impensable, inédit depuis des décennies en France. D’autant plus que la cible était aveugle sans distinction de couleur de peau ou de religion, frappant au hasard. Cela aurait pu être l’un de nous à cette terrasse de café, ou dans cette salle de concert. C’est justement parce que ces victimes nous ressemblent que nous nous sentons  en état de choc. Sidéré. Effondré. Parce que nous pouvons nous identifié. Parce que le danger n’était pas prévisible pour aucune de ces victimes.

Aller prendre un verre avec des amis, aller manger au restaurant en famille, aller au concert pour son anniversaire ne sont pas des actes dangereux par nature, bien au contraire !

Le temps de recueillement

Le besoin de recueillement, de communion font partie du processus de deuil.

Le deuil est un processus long et complexe, qui peut passer par plusieurs étapes : l’étape du choc, en premier lieu, la sidération, l’incapacité à comprendre ce qui se passe.  Puis l’étape du dénie on ne peut, ne veut pas y croire,  suit souvent celle de la colère et du questionnement : pourquoi ? Où l’on cherche des responsables…, ensuite peut venir l’étape de l’effondrement dépressif avec  le chagrin, la difficulté à appréhender l’absence, et enfin  avec le temps, l’étape de l’acceptation, bien que ce mot ne soit pas si bien choisi, peut être plutôt le temps de l’apaisement

Dans les moments que nous avons vécu le 13 novembre, la sidération, l’incompréhension, la colère, l’effondrement, ont été collectifs. Que l’on ait perdu quelqu’un de proche ou non. Car c’est le hasard injustifié qui a touché les victimes.

Chacun à sa mesure va trouver ce temps, en famille, entre amis, ou de façons collectives.

Comment affronter ce traumatisme collectif ?

Je dirai qu’il est important de poser des mots sur son ressenti. Parler, s’exprimer, débattre, s’informer, dire ses sensations, ses peurs, sa peine, son chagrin.

De parler, de dessiner, d’écrire, de créer si cela fait partie de vos automatismes, de vos envies.

Peut-être aussi de militer si cela vous convient mieux.

De communier  de façon laïque ou selon ses croyances avec d’autres.  Se rapprocher les uns des autres dans des moments collectifs difficiles c’est tout simplement normal, humain.

Et aussi, de se recentrer sur nos valeurs, celle qui fonde notre unicité, notre équilibre personnel.

En sophrologie, j’irai vers des exercices d’ancrage, des exercices de recentrage, et bien entendu vers le 4ème degré sur la vivance des valeurs d’humanité, d’unicité, d’universalité, d’éternité.

Et après ?

Personne ne peut prévoir l’avenir, personne ne peut dire si cela recommencera ou non.

Alors j’aurai tendance à dire, profitez de chaque instant de la vie. vivez chaque minute avec intensité. Ne renoncez pas à vos rêves, à vos valeurs, soyez  vous-même, pleinement, intensément. Dites à ceux qui comptent pour vous combien vous les appréciez.

Vivez l’instant présent, l’ici et maintenant en toute  conscience, profiter de chaque petit bonheur qui passe, justement, avec cœur, avec intensité.

Parce que nous en valons la peine, parce que la vie en vaut la peine. Parce que la liberté d’être ce que nous somme en vaut la peine.

 

la santé

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La santé est un bien précieux qui prend en compte la santé physique (confort de vie sans maladie ou  sans douleur) mais également mentale (confort psychologique) et sociale (sécurité de vie).

Les progrès de la médecine ont apporté un grand nombre de réponses positives à la santé physique, tant par la recherche de médicaments toujours plus performant, que par la prise en charge de pathologies de plus en plus tôt afin d’éviter la dégradation physiologique du corps. Les progrès en imagerie ont également permis d’être plus vigilent et d’agir en prévention.

La santé c’est aussi une démarche volontaire, une action que l’on mène sur soi-même. C’est-à-dire prendre soin de soi en mangeant mieux, en bougeant mieux, en étant attentifs aux besoins de son corps, en prenant en comptes les signes de son corps (fatigue, stress, agacement) , en étant attentif à son environnement  relationnel, professionnel,  (privilégier les relations amicales positives, se préserver des relations toxiques, trouver le juste équilibre entre ses besoins économiques et ses besoins physiologiques…) mais  aussi attention portée à son habitation se préserver un coin de repos de décompression sans écran  afin de pouvoir se ressourcer, aménager son lieu d’habitation avec harmonie pour s’y sentir bien.

Bien souvent nous ne nous rendons compte de tout cela que par le manque : Si nous avons mal au dos, notre dos prend toute sa place dans notre conscience, mais d’un point de vu douloureux. Si nous sommes stressés, notre corps se détraque, l’appétit, le sommeil, la vigilance sont mis à rude épreuve et nous prenons conscience d’un manque de sommeil, d’une fatigue accumulée, de réactions excessives…

Ces manques vont nous aider à prendre conscience que nous avons un chemin différent à parcourir, que nous avons le choix, qu’il ne tiens qu’à nous de changer. Parfois cela se fait dans la douleur (maladie, burn out, dépression, accidents, divorce…) parfois nous avons la chance de réagir avant la chute… l’important ce n’est pas de chercher à se culpabiliser de l’avoir fait si tard, l’important c’est de prendre conscience que nous avons besoin de changer quelque chose à notre vie afin de revenir à un équilibre écologique pour soi-même,  revenir à une homéostasie.

 

Comment ?

Il existe différentes voies d’accès à ce retour, j’en pratique 2 : la psychothérapie et la sophrologie. Les deux  peuvent être utilisées séparément, ou imbriquées l’une dans l’autre, en fonction de la demande de chacun.

La psychothérapie va vous permettre d’en apprendre sur le pourquoi. Chercher dans votre histoire, dans votre vécu les liens qui vous ont amené à cet état de dérèglement dans votre vie. Il faut parfois du temps pour trouver les réponses, pour s’autoriser à changer. Il faut aussi du courage pour partir à la rencontre de soi, de son inconscient, de ces motivations parfois contradictoires que l’on porte en soi. Mais quelle victoire ensuite de se connaitre mieux, de se comprendre mieux, et d’éviter les écueils désormais sur lesquels on buttait sans cesse auparavant. La psychothérapie demande un engagement avec soi-même avec le thérapeute et avec le temps. Il est souvent utile de prendre son temps afin de laisser venir à soi les prises de conscience.

La sophrologie, quant à elle, ne cherche pas la cause du mal-être, elle cherche à vous donner des outils afin d’être plus à l’écoute de vous-même, de retrouver un équilibre entre votre physique et votre mental. La sophrologie demande de l’entrainement, un engagement avec soi-même afin d’intégrer les techniques proposées pour pouvoir les réutiliser quand le besoin s’en fait sentir. La sophrologie peut aider l’individu à retrouver des sensations de perception de soi dans le bien-être, dans la douceur avec soi-même.

 

Les émotions

Les émotions sont des expériences, des réactions psychologiques et physiques à une situation qui peut être interne et /ou environnementale.

Emotion vient du latin motio qui signifie  action de se mouvoir, mouvement.

Les émotions sont une suite de réactions en chaîne dans notre système nerveux central, qui entraîne des réactions physiologiques de notre système nerveux autonome.

Autrement dit, lors d’une émotion, nos sens sont averti en premier lieu (la vue, l’odorat, le gout, l’ouïe, le toucher) cette information est transmise à notre cerveau qui va déclencher une réaction biochimique en chaîne  afin de nous préserver d’un éventuel danger.

Car à l’origine, nos émotions ont pour fonction de nous protéger.

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Il existe 6 émotions primaires :
La joie
La colère
Le dégoût
La peur
La tristesse
Et la surprise.

Ces émotions ne sont pas l’apanage des êtres humains, mais sont partagées par bon nombres d’animaux sur terre.

Quand nous affirmons que les émotions sont faites pour nous protéger, il faut se replacer dans le contexte de nos ancêtres les hommes préhistoriques qui devaient affronter toutes sortes de dangers dans leur environnement. Mais nous allons voir que finalement nous avons gardé bon nombres de ces émotions salvatrices même encore aujourd’hui.

  • Si l’on considère la peur elle a pour fonction de nous avertir d’un danger. Notre vision devient alors plus précise, nos réflexes sont plus vifs, nos muscles sont irrigués et prêts à fonctionner, et nous sommes moins sensible à la douleur tout cela, donc pour nous préparer à affronter le danger  ou à le fuir.
  • Le dégoût, quant à lui, nous permet de ne pas manger des aliments qui pourraient être dangereux voire toxiques pour nous, par exemple s’il ne sent pas bon…
  • La surprise met tous nos sens en éveil, afin de fuir s’il le faut un danger.
  • La colère me permet de me surpasser en rassemblant toute mon énergie pour dépasser un obstacle qui me résiste.
  • La joie et la tristesse, me permettent de me rapprocher des autres, dans la joie, je partage une convivialité qui me permet de ne pas être seul, dans la tristesse, je permets la compassion et le rapprochement des autres qui veulent me consoler.

Nos émotions sont situées dans le système limbique de notre cerveau. Il est constitué de plusieurs zones : thalamus, les 2 amygdales cérébrales, l’hippocampe, et l’hypothalamus, qui vont recevoir l’information et l’orienter vers une réaction en chaîne biochimique et physiologique.

  • En premier lieu nos sens perçoivent un danger

>L’information arrive en un centième de milliseconde dans notre système limbique, ici dans le thalamus qui va d’une part renvoyer l’information dans la zone spécifique du cortex propre à chacun de nos sens,

>Mais aussi dans les amygdales cérébrales en lien avec l’hippocampe chargé de traiter l’information sur le plan de la mémoire (est ce que j’ai déjà vécu cette situation)

>Et  également  dans l’hypothalamus qui va donner des ordres à notre système nerveux autonome qui commande tous nos réflexes vitaux (battement du cœur, respiration, digestion…)

> Ces informations sont alors transmises aux glandes surrénales qui vont envoyer dans le sang une grosse décharge d’adrénaline. Cette dernière est un flot d’énergie qui va accélérer le rythme cardiaque, mais aussi la respiration. Cela a pour conséquence d’alimenter les muscles en oxygène afin qu’ils soient le plus efficace possible, en particulier nos jambes (c’est pour cela que l’on pâli, car nos jambes sont mieux irriguées que notre visage), notre digestion se met en pause,  notre foie envoie du sucre dans le sang afin d’alimenter l’effort et nous nous préparons à refroidir notre corps des efforts qu’il va produire, alors nous transpirons.

  • Si le danger est minime, ou insignifiant finalement, le corps retrouve son calme, et tout rentre dans l’ordre.
  • Si le danger est réel, nous attaquons, ou nous fuyons.

Le stress

Le stress est une émotion exagérée et hors de propos provoquée par notre cerveau qui provoque les mêmes réactions en chaîne sur les plans biochimiques et physiologiques, sans qu’il n’y ait de réponses physiques de notre corps. Nous sommes programmés pour attaquer ou pour fuir, et là nous ne bougeons pas.

Pour mieux comprendre  ce qui se passe sur le plan biochimique dans notre corps :

> Quand nous subissons un stress, inconsciemment nous accélérons notre respiration (hyperventilation), ce qui va conduire à une  diminution de la concentration du gaz carbonique dans le sang (hypocapnie), et donc à un déséquilibre acido-basique du plasma sanguin qui prend un PH basique (alcalose respiratoire). Cela entraîne une vasoconstriction générale indispensable pour la préparation à l’effort physique, MAIS complètement inadapté si l’on ne bouge pas !

C’est alors que cette vasoconstriction générale va entraîner des conséquences sur :

  • le cerveau (difficulté de concentration),
  • le cœur (tachycardie),
  • les muscles (tension voire raideur musculaire jusqu’à la fibromyalgie),
  • le tube digestif (maux de ventre, diarrhée…)

Sans y remédier, le stress devient chronique, et entraîne des complications qui pourront entraîner des dépendances médicamenteuses, des addictions, des insomnies chroniques, dépression, envie d’en finir…

Comment y remédier ?

La prise de conscience de son état physique et mental sont les premiers pas vers la solution. Ensuite, il est important d’identifier la source du stress (travail, famille,…)

Il va sans dire, qu’il est alors important de se faire suivre auprès d’un médecin, d’un psychologue, d’un sophrologue… afin de remédier au mal en se prenant en charge.

Il me semble important de signaler qu’un médicament psychotrope, quelle que soit son efficacité, ne saura résoudre à lui seul le problème. Si je me casse une jambe, j’aurai beau marcher avec des béquilles, ce ne sont pas elles qui guériront ma jambe, mais bien les soins que j’y apporterai. Le médicament psychotrope c’est la même chose. Considérons-le comme une béquille, mais agissons pour pouvoir s’en passer le plus tôt possible.

En psychothérapie, le travail consistera à identifier les causes de ce stress, à en chercher les origines, et à comprendre pourquoi  le sujet succombe à ce stress plutôt que de se préserver, qu’est ce qui dans l’histoire du sujet, peut expliquer cet état.

En sophrologie le travail consistera à pratiquer des exercices pour apprendre à évacuer les tensions accumulées, à travailler sa respiration, à comprendre comment se préserver, s’écouter, et limiter le stress.

La sophrologie pour les enfants

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La sophrologie peut être pratiquée avec des enfants même très jeunes, à partir de 3 ou 4 ans, il est possible de jouer avec son corps, de prendre conscience de sa respiration et d’apprendre à retrouver son calme avec de petits exercices amusant et efficaces.

Lorsque je reçois en cabinet un enfant, il est toujours accompagné d’un adulte, soit son ou ses parents soit un adulte référent. Nous dialoguons dans un premier temps sur la demande qui a poussé l’adulte à conduire l’enfant à me voir.

Une fois que l’on a cerné la problématique, je demande à l’enfant son avis sur la question. C’est important que l’enfant s’implique dans sa prise en charge, car bien souvent il n’est pas autonome vis-à-vis de ce choix.

Si je perçois une réticence, je lui demande de m’expliquer ce qu’il ressent, comment il envisage, lui, les choses. Est-ce qu’il a envie de changer quelque chose dans la situation qui a amené ses parents vers cette consultation.  Je propose alors un essai, c’est-à-dire quelques exercices simples de sophrologie. Si l’enfant adhère à ma façon de travailler, nous pouvons poursuivre la prise en charge.

Sinon, je m’en ouvre au parent, afin de laisser à l’enfant le temps de comprendre son besoin ou non. Parfois, une prise en charge du parent permettra à l’enfant d’aller mieux.

On dit souvent qu’un enfant est le symptôme d’un mal être familial… Ils captent notre stress, nos difficultés, et se sentent souvent responsable d’événements familiaux qui n’ont rien à voir avec eux. La prise en charge d’un enfant permet parfois à la famille de prendre conscience que les choses marchent mal dans son sein.

 

Lors de cette première séance de sophrologie, si l’enfant le souhaite, le parent présent peut essayer de faire les exercices avec l’enfant.

A la suite de ces exercices, nous nous rasseyons et nous discutons avec l’enfant, des sensations ressenties durant la séance, comment se sent on après, mieux ? Moins bien ? Détendu ? Encore stressé  ou anxieux ?  Si l’enfant est trop jeune, je lui demande de dessiner ce que cette séance lui a fait.

Ensuite, selon l’alliance que s’est créée ou non entre l’enfant et moi, nous envisageons d’autres rendez-vous. Un enfant a parfaitement le droit, selon moi, de ne pas souhaiter poursuivre avec moi. Je lui demande toujours son avis sur cette question.

La sophrologie avec les enfants se pratique sous une forme ludique, avec des exercices qui reprennent tout ou partie des contenus que l’on trouve dans les séances pour adultes, mais en jouant, avec des animaux, des contes, des objets comme des plumes, des ballons… le but étant de favoriser la détente tout en restant dans l’univers des enfants.

La sophrologie pour les enfants convient dans les cas d’anxiété, de stress, d’agitation, de difficulté à dormir, de difficulté à se concentrer, de timidité excessive, énurésie...

Bien sûr, parfois ces symptômes sont les signes d’un malaise plus grand, plus profonds. Comme je suis également psychologue, je me permets de proposer alors un suivi psychologique qui pourra être mixé à la sophrologie si besoin. Ne s’occuper que d’un symptôme sans traiter la totalité du malaise, c’est comme vouloir effacer une blessure grave en la cachant derrière du sparadrap. L’effet serait désastreux.

Ma double compétence me permet d’être vigilante et de pouvoir proposer une prise en charge complète, tant psychologique que sophrologique. J’ai néanmoins mes propres limites, si je n’ai pas les compétences, j’envoie consulter vers d’autres professionnels.

En théorie, les sophrologues formés correctement ont une éthique et respecte le code de déontologie de la profession. Ainsi, ils savent reconnaître les limites de leurs compétences et adresser une personne qu’ils ne peuvent soulager vers d’autres professionnels. A chacun son métier.

Psychothérapie ou sophrologie ?

La psychothérapie analytique dynamique Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de vous prendre en charge  avec bienveillance, dans une écoute  dynamique des souffrances qui vous ont amené à prendre rendez-vous.

Le but de mon travail est d’entendre la plainte, de l’analyser avec vous, et de vous aider à faire les liens entre ce qui se passe aujourd’hui pour vous et  le lien avec le passé qui vous a meurtri. En effet, nous allons remonter le fil de votre histoire, afin de comprendre le pourquoi. Je dis souvent à mes patients adultes, que nous allons aller à la rencontre du petit enfant que vous avez été, et que nous allons tâcher de l’apaiser, de le consoler, pour que l’adulte que vous êtes se sente mieux aujourd’hui. Mon rôle c’est d’être votre guide dans ce parcourt, de vous aider à faire des passerelles entre différents comportements et vécus, pour qu’au final vous puissiez vivre plus sereinement, non pas en effaçant le passé mais en vivant avec, en en faisant un allier plutôt qu’un ennemi.

Je me place parfois dans un rôle pédagogique quand il me semble important d’expliquer le pourquoi de certaines attitudes, de certains comportements.  Parfois je suis plutôt dans un une posture de dialogue interrogatif, et d’autre fois d’écoute bienveillante. Je ne reste pas dans une posture silencieuse, mais plutôt une écoute dynamique, c’est-à-dire une écoute participative, laissant place au dialogue et au réconfort.

Mon travail se base sur des connaissances psychanalytiques de type freudiennes,  mais sans pour autant m’y attacher exclusivement.  Je suis consciente que la théorie psychanalytique ne fonctionne pas pour toutes les pathologies, c’est d’ailleurs en partie pourquoi je me suis intéressée à la sophrologie qui peut être un support thérapeutique complémentaire. Je suis également partisane d’une psychologie positive, qui permet d’aller à la recherche de ce qui va bien en soi, pour en faire un socle de résilience possible.

Comment cela se passe-t-il ? La consultation se fait en principe en face à face, je vous laisse parler tout en posant parfois des questions pour aller plus loin sur certains points, parfois en reformulant ce que j’ai entendu afin de clarifier, d’analyser ce que j’ai compris… souvent nous ne suivons pas une trame chronologique, car les évènements vécus peuvent amener à des associations d’idées sur d’autres évènements et ainsi de suite. Mon rôle alors sera de pointer peut être ces liens qui vous ont fait aller d’un point à un autre pour en chercher avec vous le sens que cela a pour vous.

Nous pouvons également travailler sur les rêves, quand vous vous en souvenez. C’est une porte intéressante sur l’inconscient, qui nous amène parfois à comprendre beaucoup plus vite certaines peurs ou autres traumatismes. Parfois ils peuvent se révèler difficiles à interpréter, mais malgré tout, apporter des éléments pour avancer dans le travail thérapeutique.

Avec les enfants, la démarche est un peu différente. Souvent je commence par les faire dessiner, ou jouer, pour créer une alliance entre nous. J’analyse les dessins au fur et à mesure avec l’enfant afin de bien comprendre ce qui se joue pour lui. J’analyse également ce que je comprends du jeu que l’enfant met en scène devant moi et / ou avec moi. Parfois nous lisons des livres que je possède au cabinet, je peux même les prêter. Mes livres ont tous un contenus qui peuvent être discuté avec l’enfant.

La durée d’une consultation est d’environ 45 minutes. Elle peut être plus courte pour les enfants (30 minutes) avec 15 minutes qui peuvent être consacrées aux parents afin de discuter de la forme que prend la thérapie (ATTENTION ! je ne parlerai jamais du contenue des séances ! c’est la règle de la confidentialité)

Règle de confidentialité : tout ce qui est dit au sein du cabinet, est confidentiel et ne sera jamais divulgué.  Il m’arrive de parler d’anciens patients pour illustrer un exemple sur un symptôme ou une pathologie similaire, mais bien sûr je ne site jamais de nom, ni de détails trop personnel. La seule clause qui rompt le secret professionnel  c’est quand il s’agit d’un enfant dont les propos révèlent qu’il est en danger. Le cas échéant, il convient de prévenir les autorités compétentes. Ces règles de confidentialités sont valable tant pour la psychologie que pour la sophrologie.

A qui ça s’adresse ? La psychothérapie s’adresse à tous : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées.

Que ce soit pour un mal-être passager, perte de confiance en soi, difficultés à affronter un problème, crises d’angoisses, …

Ou des pathologies plus envahissantes comme des phobies, des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), des états dépressifs plus ou moins importants et/ou cycliques…

La psychothérapie peut également  aider ponctuellement à vivre un deuil difficile, un départ à la retraite, un divorce…

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de détails.