Avoir confiance en soi / avoir de l’estime pour soi

1367503427481Avoir confiance en soi ou avoir de l’estime pour soi, souvent on emploi l’un et l’autre pour dire la même chose, mais ce n’est pas exactement pareil que d’avoir de la confiance en soi, c’est-à-dire se sentir capable, que d’avoir de l’estime de soi c’est-à-dire je sais ce que je vaux.

Autrement dit, la confiance en soi fait référence à nos capacités, tandis que l’estime de soi se réfère à nos valeurs. Nous entendons, bien évidemment, que les 2 sont liés et nevont pas l’un sans l’autre, je ne peux avoir confiance dans mes capacité si je n’ai que peu d’estime de moi sur les valeurs que je m’attribue… et inversement mon estime de moi se mesure aussi à la confiance que j’ai dans mes capacités.

Pour mieux comprendre :

La confiance en soi c’est savoir au fond de soi que l’on est capable, c’est sentir une sécurité intérieure qui nous permet d’affronter une épreuve, un défi, en sachant que l’on a les capacités pour le faire. Ce n’est pourtant pas de l’arrogance, être confiant ce n’est pas se vanter que l’on est invincible, c’est savoir que quoi qu’il advienne on ne s’effondrera pas, qu’on a les capacités pour passer ce cap, avec ou sans succès.

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L’estime de soi est plus de l’ordre de l’évaluation par rapport à une échelle de valeurs. Les expériences que nous vivons, qu’elles soient positives ou négatives, vont nous permettre de porter un regard plus ou moins positif sur nous-même. L’environnement familial, scolaire, vont avoir un impact certain sur ce regard, en comparaison des autres, nous allons nous positionner sur une échelle de valeurs plus ou moins positives. L’attention, le respect, l’affection favorise une bonne estime de soi, tandis que la critique, l’humiliation, la maltraitance la dégrade.

Ainsi, quand votre estime de vous-même est dégradée, vous aurez à travailler sur vos croyances, sur votre autonomie de jugement, et bien sûr, sur votre confiance en vos capacités.

Si c’est votre confiance en vous qui est dégradée, vous aurez à travailler sur le renforcement de vos capacités, sur votre aptitude à gagner un sentiment de sécurité intérieur, à  prendre des décisions qui vous aiderons à progressivement changer de regard sur vous.

Je vous propose ici, un petit exercice pour renforcer la confiance :

Asseyez-vous confortablement. Vous aurez pris la précaution d’éteindre vos portables, de prévenir votre famille que vous vous installez pour quelques minutes de tranquillité.

 

respiration abdominale

« Prendre sur soi » ennemi du mieux être

De Marianne AOUN ROBERTY psychologue et sophrologue

Depuis longtemps déjà, j’entends mes patients en consultation me dire, lors de difficultés rencontrées au cours de leur vie, qu’ils ont « pris sur eux » pour supporter, pour accepter l’inacceptable parfois, pour endurer… et chaque fois, je ne peux m’empêcher de relever l’expression comme  la signature d’un plus grand effort pour se nuire à soi-même, pour se nier dans son vécu, ses valeurs ou son ressenti.cascade

Que signifie cette expression?

D’une part il s’agit d’une locution qui amène à se charger pour quelqu’un d’autre  d’une tâche sans forcément en avoir l’autorisation de ses supérieurs. En quelque sorte, si la chose devait mal tourner c’est moi qui en prendrais la responsabilité.

Par extension cette locution donc amène à prendre pour soi les fautes d’un autre, ou ses erreurs.

Cette expression va plus loin quand il s’agit de se faire violence, de se retenir, de se contraindre à ne pas réagir sur l’instant face à une difficulté. Et c’est souvent dans ce sens-là que mes patients l’emploi.

Dans le sens courant il s’agit donc bien d’éviter de ressentir, de parler  ou d’agir face à une situation qui nous semble intolérable.

L’évitement d’un évènement inconfortable est somme toute très naturel, très humaine, et nous en faisons l’apprentissage très jeune d’ailleurs, en détournant notre attention quand notre corps est douloureux, à penser à autre chose quand la situation que nous vivons est désagréable. Comme par exemple, chez le dentiste, nous pouvons nous promener dans nos pensées pour ne pas nous focaliser sur les sensations désagréables qui se passent dans notre bouche. Ces processus d’évitement nous sont alors fort utiles et souhaitables. C’est d’ailleurs un outil que nous utilisons en sophrologie assez couramment afin de nous aider à mettre à distance certain effets négatifs immédiat au profit de sensations plus sereines et tranquille.

Or donc, l’évitement peut nous être utile oui.

Mais, dans la vie de tous les jours, il se peut que nous ayons à éprouver des émotions négatives, plus ou moins fortes, comme de la colère, le chagrin,  l’inquiétude,  la frustration ou autre…

Et quand nous « prenons sur nous » pour ne pas exprimer ces émotions, le corps lui, les encaisse quand même. Autrement dit, il vit une émotion mais ne la fait pas sortir : le cœur s’accélère, les vaisseaux sanguins se dilatent, la pression artérielle peut augmenter, une poussée d’adrénaline peut être déclenché, mais le mental s’ingénue à nier toutes ses réactions physiologiques qui devrait pousser l’individu à agir, à réagir. Au contraire, il force son corps et son mental à se contraindre au renoncement de soi. Il se fait violence en ne s’autorisant pas une réaction normale.

De petits renoncements comme ne pas réagir au quart de tour quand votre supérieur vous fait un reproche plus ou moins justifié, peut parfois être de bon aloi pour sauver sa place…  ponctuellement j’entends. Car si ces remarques plus ou moins désobligeantes se répètent sans fondement, on tombe alors dans un autre débat sur le harcèlement au travail qui sera l’objet d’un autre article.

Mais, et vous l’avez sans doute constaté par vous-même,  lorsque nous nions une émotion souvent, bien souvent elle revient nous hanter longtemps, avec même un surplus d’intensité, accompagné de culpabilité. Et si cela se répète trop souvent,  peut alors devenir des pathologies plus intenses comme des angoisses phobiques, une forte culpabilité injustifiée mais très prégnante, des poussées de psoriasis, des réactions psychosomatiques comme des lombalgies, des dérèglements gastriques…

Une étude menée par WEGNER (1987) vient illustrer le fait que nous ne pouvons nier une émotion ou une  image  qui s’impose à nous. Cette étude montre qu’une consigne négative multiplie par 2 la fréquence de l’image que nous en avons. Si l’on vous dit « surtout ne pensez pas à un ours blanc, ne l’imaginez pas, laissez votre imagination gambader librement » la majorité des gens ne voit plus que l’ours blanc, évidemment ! De même si l’on dit à un enfant ne court pas, ou ne saute pas dans la flaque, il n’aura qu’une envie c’est de courir ou de sauter dans cette satanée flaque!

L’évitement tant de l’ours blanc, de l’envie de courir ou de sauter dans la flaque, ne dure en fait que quelques seconde, et reviens en rebond dans la pensée comme une injonction positive : l’ours blanc s’impose à notre pensée, courir devient une envie irrépressible comme de sauter à pieds joint dans la flaque !

Et que faisons-nous bien souvent ?

nous allons chercher à l’éviter en occupant notre esprit ou notre corps à autre chose : comme la boulimie de travail, d’internet ou de télévision, ou bien de sport ou encore d’hypersomnie,  parfois cela peut aller jusqu’à des excès de boissons, de drogue ou d’autres addictions… tout cela pour éviter de penser, de retrouver cette sensation désagréable, pour ne lui laisser aucune place.

Mais tout le monde sait que cela ne résout pas le problème, car dès que l’activité cesse, la sensation désagréable revient, parfois avec plus d’intensité encore.

Que peut vous apporter la psychothérapie et la sophrologie ?

En psychothérapie, nous allons apprendre à accueillir ces émotions, à leur donner l’espace qui leur manquait, à les mettre en mot dans un premier temps, à en chercher l’origine, la place qu’elles ont pris, parfois les répétions dans le temps. Bref à prendre le temps de les vivre, même si cela implique de pleurer, de s’effondrer quelques instant. Le lieu, l’espace du cabinet est prévu pour cela, et surtout vous n’êtes pas seule dans ce moment-là, je recueille avec vous ce moment, je vous aide à mettre les mots sur ces émotions, et nous prenons le temps de les comprendre. A choisir ensemble la juste place qu’elles doivent prendre pour vous.

En sophrologie, nous travaillerons sur les valeurs, sur le sens que l’on souhaiter donner à sa vie, un choix en toute conscience qui nous aidera à prendre les bonnes décisions appropriées à notre équilibre psychologique et physiologique. La méditation pourra être utilisée comme un outil d’ouverture de sa conscience vers une réalité plus sereine, un accueil serein et conscient des émotions des sensations. Petit à petit nous apprendrons à limiter les charges négatives et à poser des mots sur nos émotions. Nous travaillerons la respiration comme outils de retour au calme, sans pour autant nier l’émotion.

Ainsi, vous n’emploierez plus cette expression « je prends sur moi », vous n’userez plus de ce subterfuge de vous contraindre à ne pas ressentir, et s’il vous faut éviter de vous mettre en colère par diplomatie ou nécessité, vous saurez respirer calmement et rien ne vous empêchera pourtant de dire, « je n’aime pas ce que vous me dites, mais je l’entends, j’en prends acte, mais peut être que nous en rediscuterons ». Poser des mots, cordiaux, mais fermes, peut bien souvent aider une communication qui reste bloquée. De même, se poser comme une personne qui n’accepte pas toute les contraintes permet bien souvent le respect, car on se pose comme une personne responsable, connaissant ses limites.

Quand une personne vous manque de respect ou est incorrecte avec vous, vous pouvez lui dire cordialement mais fermement, « je n’aime pas ce que j’entends, alors je vous le rends, cela ne m’appartient pas ».

Soyez vous-même c’est ce que vous savez faire de mieux !

J’espère avoir été suffisamment claire dans mes explications, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ci-dessous. Merci.

 

 

 

Comment faire face à tout ce traumatisme dû aux attentats sur Paris ?

nuages Par Marianne AOUN ROBERTY psychologue et sophrologue

Le choc

La plupart d’entre nous avons été en état de choc lorsque nous avons appris les attentats sur Paris ce 13 novembre 2015.  Ce déferlement de violence inouïe était impensable, inédit depuis des décennies en France. D’autant plus que la cible était aveugle sans distinction de couleur de peau ou de religion, frappant au hasard. Cela aurait pu être l’un de nous à cette terrasse de café, ou dans cette salle de concert. C’est justement parce que ces victimes nous ressemblent que nous nous sentons  en état de choc. Sidéré. Effondré. Parce que nous pouvons nous identifié. Parce que le danger n’était pas prévisible pour aucune de ces victimes.

Aller prendre un verre avec des amis, aller manger au restaurant en famille, aller au concert pour son anniversaire ne sont pas des actes dangereux par nature, bien au contraire !

Le temps de recueillement

Le besoin de recueillement, de communion font partie du processus de deuil.

Le deuil est un processus long et complexe, qui peut passer par plusieurs étapes : l’étape du choc, en premier lieu, la sidération, l’incapacité à comprendre ce qui se passe.  Puis l’étape du dénie on ne peut, ne veut pas y croire,  suit souvent celle de la colère et du questionnement : pourquoi ? Où l’on cherche des responsables…, ensuite peut venir l’étape de l’effondrement dépressif avec  le chagrin, la difficulté à appréhender l’absence, et enfin  avec le temps, l’étape de l’acceptation, bien que ce mot ne soit pas si bien choisi, peut être plutôt le temps de l’apaisement

Dans les moments que nous avons vécu le 13 novembre, la sidération, l’incompréhension, la colère, l’effondrement, ont été collectifs. Que l’on ait perdu quelqu’un de proche ou non. Car c’est le hasard injustifié qui a touché les victimes.

Chacun à sa mesure va trouver ce temps, en famille, entre amis, ou de façons collectives.

Comment affronter ce traumatisme collectif ?

Je dirai qu’il est important de poser des mots sur son ressenti. Parler, s’exprimer, débattre, s’informer, dire ses sensations, ses peurs, sa peine, son chagrin.

De parler, de dessiner, d’écrire, de créer si cela fait partie de vos automatismes, de vos envies.

Peut-être aussi de militer si cela vous convient mieux.

De communier  de façon laïque ou selon ses croyances avec d’autres.  Se rapprocher les uns des autres dans des moments collectifs difficiles c’est tout simplement normal, humain.

Et aussi, de se recentrer sur nos valeurs, celle qui fonde notre unicité, notre équilibre personnel.

En sophrologie, j’irai vers des exercices d’ancrage, des exercices de recentrage, et bien entendu vers le 4ème degré sur la vivance des valeurs d’humanité, d’unicité, d’universalité, d’éternité.

Et après ?

Personne ne peut prévoir l’avenir, personne ne peut dire si cela recommencera ou non.

Alors j’aurai tendance à dire, profitez de chaque instant de la vie. vivez chaque minute avec intensité. Ne renoncez pas à vos rêves, à vos valeurs, soyez  vous-même, pleinement, intensément. Dites à ceux qui comptent pour vous combien vous les appréciez.

Vivez l’instant présent, l’ici et maintenant en toute  conscience, profiter de chaque petit bonheur qui passe, justement, avec cœur, avec intensité.

Parce que nous en valons la peine, parce que la vie en vaut la peine. Parce que la liberté d’être ce que nous somme en vaut la peine.

 

le chèque santé qui prend en charge la psychothérapie

la start-up Care Labs créée par Vincent Daffourd et Guillaume Gallois, mets en place une nouvelle manière d’envisager la santé, en particulier en offrant de s’occuper de la personne en amont du mal, c’est à dire sur le plan de la prévention.

Le chèque santé propose de mettre en place un partenariat entre l’entreprise , le salarié et les professions paramédicales de bien-être et de développement pour miser sur la prévention en proposant un complément des couvertures santé déjà existantes.

l’entreprise est invité à investir pour le bien être de ses salariés.

vertPour ma part, je souhaite un ample succès à ce système simple d’utilisation pour le salarié, et peu couteux pour le professionnel.  Un système qui favorise la prise en compte des besoins de bien-être, de bien-vivre des salariés, et qui comprend la nécessité d’une aide à cette prise de décision.

L’intérêt est triple, l’entreprise s’y retrouve en ayant des salariés créatifs, compétitifs et sereins, le salarié peut se permettre des consultations pour son mieux-être, vers des spécialités comme la psychologie, la sophrologie, l’ostéopathie, ou toutes professions paramédicales de bien-être et de développement,   et ces professionnels non afiliés à la sécurité sociale peuvent accueillir un plus grand nombre de clients.

la société CARS LABS touchera 3% des honoraires du professionnel.

N’oublions pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir, cela coûte bien moins cher à la société.

Avec ce chèque santé, un plus grand nombre de personnes peuvent enfin avoir accès à des soins qui jusqu’ici, restaient innaccessibles car trop cher pour eux.

https://www.facebook.com/ChequeSante?fref=ts

 

Boucle d’or en conte sophro

 

 

boucle d'orIl était une fois, une jolie petite fille aux cheveux blonds et bouclés que l’on appelait Boucle d’or.

Un jour de printemps, comme il faisait beau et que la forêt près de chez elle sentait bon, elle décida de faire un beau bouquet pour sa maman.

Elle cueillait  de jolie fleurs,  de toutes les couleurs, et qui sentaient tellement bon… chaque fois qu’elle levait la tête elle voyait une fleur encore plus jolie un peu plus loin dans la forêt, ou une fleur qui envoyait son parfum jusqu’à elle…

Imagine, tu es devant un parterre de fleur de toutes les couleurs ! C’est beau ! Et puis imagine encore, les parfums de chacune de ces fleurs ! Ça sent tellement bon !

Tant est si bien que Boucle d’or se perdit dans la forêt.  Elle marcha un peu, elle avait un peu peur… elle sentait son cœur un peu serré, sa respiration était un peu rapide… et soudain, elle aperçut une petite maison. La porte était ouverte, alors elle rentra.

Dedans il y avait 3 chaises.

La première chaise était très haute, elle essaya de s’y assoir mais « ouille, ouille, ouille, dit Boucle d’or, cette chaise est trop dure ! »

(Demander aux enfants de se tortiller pour tester les 3 chaises)

La deuxième chaise était moins haute, elle essaya de s’y assoir, mais « oh  non, non, non, dis boucle d’or, je 403474_150185921776467_148363421958717_175723_1939064907_nm’enfonce! Cette chaise est trop molle ».

La dernière chaise était juste à sa taille, et boucle d’or s’y assit et gigota tant pour y trouver son confort, que la chaise cassa !

Boucle d’or vit alors posées sur la table 3 bols de soupe.

Le premier  bol était très grand, et la soupe fumait, elle essaya de souffler, souffler, souffler, mais la soupe était encore trop chaude.

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 3 fois dessus)

Le deuxième bol était d’une taille moyenne, la soupe fumait, elle essaya de souffler, souffler, mais la soupe était encore trop chaude.

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 2 fois dessus)

Le troisième bol était petit, la soupe fumait encore un peu, boucle d’or souffla une fois, et elle but toute la soupe !

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 1fois dessus et faire semblant de boire tout le bol)

Boucle d’or se senti fatiguée alors elle chercha la chambre où elle trouva 3 lits.

Le premier lit était très haut, elle essaya de grimper dessus, mais oh non, il était trop dure pour être confortable.

Le deuxième lit était un peu moins haut, boucle d’or grimpa dessus, mais oh non il était bien trop mou pour être confortable !

Le troisième lit était juste à sa taille, elle y grimpa et il était tout à fait confortable, et là, Boucle d’or s’endormit.

On peut alors imiter Boucle d’or se tortiller sur chacun des 3 lits pour essayer d’y faire sa place

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Quand les 3 ours qui habitaient cette maison, le papa ours, la maman ours et petit ourson, rentrèrent de leur promenade,  papa ours dit d’une grosse voix « quelqu’un c’est assis sur ma chaise ! », maman dit d’une voix douce « quelqu’un c’est assis sur ma chaise aussi » et petit ourson dit « oh ! Quelqu’un a cassé ma chaise ! »

Puis papa ours s’approcha de la table et dit  d’une grosse voix «quelqu’un a gouté à ma soupe ! », puis maman s’approcha  et dit de sa voix douce « quelqu’un a gouté aussi à ma soupe », et petit ourson regarda son bol et dit «  oh ! Quelqu’un a bu toute ma soupe ! »

Puis papa ours se dirigea vers la chambre et dit de sa grosse voix « quelqu’un est monté sur mon lit ! », maman ours s’approcha et dit de sa voix douce « quelqu’un est monté sur mon lit aussi ! » et petit ourson s’étonna  « oh quelqu’un dort dans mon lit ! »

A ces mots, Boucle d’or s’éveilla, elle fut un peu effrayée de voir les 3 ours qui la regardaient, alors elle se sauva, et comme par magie, retrouva le chemin de sa maison et retrouva ses parents.

Comment tu te sens après cette histoire ?

photo de la forêt Cari=olineJe vous invite, parents ou sophrologues, à raconter ce conte en jouant à être la petite Boucle d’or, et à inviter vos enfants à mimer les différentes étapes de l’histoire avec eux.

Naturellement les enfants jouent tel des acteurs les histoires qui leur ont plu, alors pourquoi pas des contes qui peuvent introduire des sensations des mouvements du corps, et d’interroger l’enfant sur ce qu’il ressent à cet instant ?

Expérimentons la vivance dans le conte !

 

la sophrologie

Qu’est-ce que c’est?

La sophrologie est un ensemble de pratiques de relaxations corporelles qui peuvent être dynamique (le corps est sollicité dans le mouvement afin de mieux le ressentir) ou statique (le corps est immobile et l’on sollicite plutôt le mental).

Le but  de la sophrologie est de mobiliser nos ressources, nos capacités physiques et mentales afin d’affronter le monde qui nous entoure en toute confiance avec soi-même.

Pour cela, la sophrologie s’appuie sur 3 grands principes :

 

spring-flower-289844_640* le principe d’action positive : c’est-à-dire, toute action positive sur soi-même, entraîne une pensée positive ainsi qu’un comportement positif, qui entraînera à son tour une action positive…

En fait très souvent nous sommes plutôt dans un principe plus négatif que positif : nous remarquons plutôt les trains en retard que tous ceux qui arrivent à l’heure ! Nous remarquons le grain de poussière alors que tout autour le calme pourrait régner.  La sophrologie ne prétend pas avoir la solution pour ôter le négatif de tout ce qui nous entoure, mais plutôt de le mettre entre parenthèses,  et vivre pleinement l’instant présent dans tout ce qu’il peut nous apporter comme sensations agréables et positives. Par exemple : dans un embouteillage, coincé dans sa voiture, plutôt que de s’énerver, se stresser par ce contretemps, profiter pour respirer avec ampleur, observer le paysage, écouter de la musique avec plaisir… prendre ce temps qui m’est donné, même si je ne l’avais pas désiré, et en profiter pour m’apporter un instant de bien-être.

 *le principe du schéma corporel  comme une réalité vécue : c’est-à-dire, apprendre à se addie 126ddx_pereprésenter son propre corps, dans toutes les sensations qu’il nous donne, quelle qu’elles soient.  Bien souvent on ne prend conscience de l’existence de notre corps, que lorsqu’il y a douleur, maladie. Or notre corps est une ressource incroyable de bien-être, si l’on sait l’écouter, le sentir tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts. Aller à la rencontre de son schéma corporel c’est aussi comprendre comment il nous « parle », en particulier quand il nous envoie des signes, comme la fatigue, comme la douleur, pour nous informer que quelque chose dysfonctionne en nous.  Apprendre à être à l’écoute des signes  de notre corps peut nous permettre de souffler quand il le faut, de mieux respecter ses propre rythmes, de mieux dormir, de mieux lutter contre l’anxiété, l’angoisse, le stress…

 

*et enfin le principe de réalité objective : c’est-à-dire s’adapter à ce que l’on est, ici et maintenant, prendre en compte notre spécificité du jour, afin de toujours se respecter soi-même. Par exemple, pour le sophrologue, proposer des postures qui s’adaptent à la personne qu’il a en face de lui, si la personne ne peut pas lever les bras pour un exercice, proposer un exercice qui lui conviendra plus spécifiquement. C’est du bon sens !

 

Comment ça se passe ? 

Les séances de sophrologie se déroulent soit en individuelles soit en groupe.

 

En individuel, le sophrologue va prendre le temps de savoir ce qui fait la demande du client, pourquoi il est là. Je vais chercher à vous connaitre un peu mieux, savoir quels sont vos rythmes de vie, si vous avez des difficultés d’ordre médicale, si vous avez un bon sommeil ou non… puis, je vais vous proposer quelques exercices de découverte afin de vous immerger très vite dans la sophrologie, car une des lois de la sophrologie c’est qu’elle doit se vivre ! On parle de vivance.

avenue-207247_640Une séance finie toujours par un partage sur les sensations vécues. Cela permet de prendre conscience de cette vivance, mais aussi me permet d’adapter les exercices futurs à la personne. J’établirai alors un  programme de séances progressives (en général  5 à 7 suffisent, mais parfois cela peut être plus long selon les personnes et selon les difficultés à traiter). Sachant que la 2ème loi de la sophrologie c’est la répétition ! Pour que cela fonctionne, il est indispensable de refaire les exercices régulièrement chez soi afin de se les approprier.  Pas de panique ! Je vous donnerai des consignes simples, de même, vous pourrez amener une clé USB afin que je vous donne les enregistrements de certains exercices si nécessaire.

 

La sophrologie en groupe est un peu différente, elle peut se faire sur un thème précis (lutte contre le stress, sommeil et vigilance, confiance en soi…) ou bien sur une idée de bien-être et d’écoute de soi. Les séances commenceront toujours par « une météo du jour », c’est-à-dire un questionnement sur les ressentis du jour. Puis nous poursuivrons par une explication de la séance, et nous mettrons en pratique tous ensemble. Enfin, nous terminerons la séance par un partage  oral sur cette séance, comment chacun a vécu cette séance sur le plan du ressenti. Ces dialogues se font en toute bienveillance envers chaque membre du groupe.

Comme pour les séances individuelles, la répétition est le mot d’ordre de la sophrologie. Pour les groupes à thèmes, 5 à 7 séances semblent raisonnable. Pour les séances bien-être, on peut en envisager plus, réparties sur l’année.

 

Relaxation sophrologie avec les enfants

Exercice respiratoire

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Je fais comme si dans mes mains, j’avais un bol de chocolat. Mais dans mon bol mon chocolat est bien trop chaud, alors j’inspire avec mon ventre, et je souffle sur mon bol, doucement pour bien le refroidir, je recommence plusieurs fois, et quand mon bol est à bonne température je bois tout mon chocolat !

Qu’est ce que la relaxation ?

Relaxation pour quoi faire ?

La relaxation ne doit pas être une corvée, elle ne doit pas prendre des heures dans la journée, elle n’est pas forcément passive…

Alors qu’est-ce que c’est ?

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La relaxation en sophrologie peut se présenter sous deux formes : dynamique ou statique.

Dans la relaxation dynamique nous sommes debout ou assis, et nous sommes dans la prise de conscience de notre corps par le mouvement de celui-ci. Nous mettons en mouvement par exemple le bras gauche, en synchronisant ce mouvement avec notre respiration, tout le reste du corps étant immobile et détendu, et nous essayons de percevoir par tous nos sens,ce qui bouge en nous, que ce soit la perception d’une chaleur dans ce bras qui n’existe pas ailleurs dans notre corps, que ce soit la sensation que ce bras est plus présent par rapport à l’autre….

Cette forme de relaxation dynamique permet d’être présent à soi-même, de se rendre compte que nous habitons notre corps, qu’il est présent et que nous pouvons le percevoir par différent canaux : l’entendre bouger, le sentir bouger à travers nos muscles et nos os, sentir des picotements, de la chaleur ou autre quand nous le bougeons…etc.  Et ainsi accéder à la conscience de notre schéma corporel en toute bienveillance.

 

 

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La relaxation statique en sophrologie est souvent associée à des visualisations induites par le sophrologue qui vous invite à, par exemple, évoquer un paysage apaisant, un moment ressource pour vous, qui va vous aider à vous détendre, à trouver un moyen accessible à tout moment par vous, pour se détendre.

Par exemple, sur la chaise du dentiste, quand nous voulons nous détendre, avec un peu d’entrainement, nous serons capable de fermer les yeux et d’évoquer ce bord de mer que nous aimons tant, afin de nous aider à retrouver notre calme et nous détendre pendant un moment qui sans cela serai un moment de stress.

Quand utiliser cet outil ?

J’ai envie de dire, tout le temps ! C’est-à-dire chaque fois que j’ai un moment où je pourrais stresser, où je pourrais m’énerver, je peux utiliser un exercice de relaxation dynamique ou statique.

Par exemple, dans le train bondé aux heures de pointes, le train s’arrête en pleine voie, il ne bouge plus et la tension monte, les gens râlent autour de vous… à ce moment-là, vous n’avez aucun moyen ni de faire bouger le train, ni de savoir ce qui se passe, ni de savoir combien de temps cela va durer… si vous vous énervez, cela ne changera rien… alors autant se détendre, prendre le temps de se recentrer sur soi, et respirer , s’apaiser avec une image détente, ou mettre en tension /détension quelques parties de son corps…

Luc Audouin ( fondateur du CEAS Paris   ) a une formule qui me parle bien pour ces moment-là : « attente = détente », ce qui signifie, quand j’ai un instant d’attente, que cela soit imprévu ou non, je peux mettre ce temps-là à profit pour me détendre :  dans la queue d’un distributeur de billets, dans la queue à la caisse d’un super marché, ou d’un péage d’autoroute, dans les temps de transport….etc.

La relaxation ne marche pas sans la respiration.

En effet, notre souffle contribue à accentuer ou non notre état de détente ou de stress.  Plus notre souffle se situe haut dans notre cage thoracique et plus nous avons besoin de prendre de nombreuses inspirations pour oxygéner notre corps et en particulier notre cerveau, ce qui induit des battements cardiaque rapides et un sentiment de stress important.  A l’inverse, plus nous avons une respiration basse, emplissant la totalité de nos poumons d’air, en gonflant notre ventre à l’inspiration et en rentrant le ventre à l’expire, plus notre cœur ralenti son rythme, et notre esprit s’apaise.

 

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Faites l’expérience vous-même : posez vos mains sur votre ventre, et vider vos poumons en appuyant un peu sur votre ventre pour vider celui-ci de tout l’air, puis inspirer en gonflant votre ventre comme un ballon, qui va pousser vos mains vers l’extérieur… recommencer plusieurs fois, jusqu’à sentir votre corps se détendre, votre cœur s’apaiser…

Puis posez vos main sur votre torse, très haut, sous vos clavicules, et inspirer comme pour un sanglot, par petit bouffées rapides, plusieurs fois, vous sentez alors votre cœur accélérer son rythme, et parfois même vous pouvez avoir la tête qui tourne… vous avez expérimenté la respiration sous claviculaire, que l’on peut ressentir dans un état de stress. Et qui parfois peu conduire à des malaises.

Comprendre comment notre corps fonctionne et quels sont ses besoins peut nous aider à retrouver un état d’homéostasie, d’équilibre, pour vivre en harmonie avec soi-même. Et ça c’est faisable tous les jours, tout le temps.