conte de la balade des 5 merveilles

Les contes sophro que vous trouverez ici, sont des histoires soit que j’adapte à partir d’un conte existant, soit que j’écris en intercalant des petites séquences de sophrologie avec soit des moments de respiration, soit des moments de visualisation en faisant travailler l’imaginaire, soit encore, comme ici, des moments d’écoute, et de perceptions par les 5 sens.

 Chaque conte  à été raconté auparavent à des enfants en moyenne et grande section maternelle.

Celui-ci peut être raconté tel quel, ou raconté au cours d’une promenade, ou encore en utilisant des petits trésors ramené de la balade… à vous d’être créatif !

Il était une fois, un petit enfant, qui aimait aller se promener avec son grand-père. Son grand –père était un vieux monsieur très gentil, qui connaissait plein plein de choses !

Partir en promenade avec son grand –père c’était toujours une aventure ! Je vais vous raconter pourquoi.

Grand père prend sa canne pour marcher, l’enfant prend son petit sac à dos, avec sa gourde dedans et les voilà parti sur le petit sentier qui part derrière la mmeditation-264508_640aison. Au bout d’un moment grand père s’arrête et demande à l’enfant : regarde les feuilles des arbres ! Les couleurs qu’elles ont ! Et les formes ! Le petit enfant n’avait pas fait attention mais oui ! Les feuilles étaient d’une jolie couleur (demander à l’enfant de quelle couleur ?) et elles se balançaient doucement sur les arbres et c’était très beau avec la lumière du soleil qui les faisait briller

Ils repartent dans leur promenade et grand-père s’arrête de nouveau devant un magnifique parterre de fleurs, il dit : mmm qu’est-ce que ça sent bon ! Et le petit enfant qui ne s’était pas rendu compte s’approche et respire cette belle odeur, ce bon parfum qui sent bon ; oh oui ! (demander à l’enfant soit de se souvenir du parfum de fleurs, soit lui présenter un parfum frais sur un support quelconque)

Il continue leur chemin, il commence à faire un peu chaud, grand père s’arrête et demande à l’enfant, tu veux bien me passer la gourde ? L’enfant cherche dans son sac, et tend la gourde, grand-père boit et dit : mmm que c’est bon !!! L’enfant prend la gourde et boit lui aussi, et dit… mais cspring-flower-289844_640’est que de l’eau ? Et grand père réponds, mais quand on a chaud, quand on a soif, l’eau c’est tellement bon ! Et l’enfant qui ne s’en était pas rendu compte se dit que oui, c’est vrai. (Et vous ? avez-vous déjà senti ça ?)

Ils continuent leur chemin et soudain grand-père s’arrête sous un arbre où chantent des oiseaux, des rossignols, il dit à l’enfant de fermer les yeux et d’écouter attentivement… l’enfant n’avait pas fait attention mais oui… c’est joli le chant des oiseaux (Mettre l’appli Relax M. en route sur gazouillis  si vous l’avez, sinon, fermer les yeux et repenser aux chants des oiseaux) c’est agréable non ?

Ils reprennent la promenade et arrivent enfin sur un rocher, couvert  de petites plantes qui font comme un tapis de verdure, on appel cela de la mousse. Le grand-père et l’enfant s’assoient, et le grand père passe ses mains sur la mousse cette petite herbe très courte, bien verte qui s’accroche au rocher, c’est tout doux sous ses doigts, il demande à l’enfant, touche la mousse sens comme c’est doux sous les doigts… et l’enfant qui ne s’était pas rendu compte caresse la mousse… mmm c’est doux se dit-il, on aurait bien envie de s’allonger dessus ! (faire toucher un petit tapis de laine si l’on a ça sous la main, ou laisser l’enfant se souvenir de quelque chose qu’il a toucher de doux et agréable)

photo de la forêt Cari=olineC’est alors que le grand père lui dit, tu vois, cette promenade que nous avons faite, c’est la promenade des 5 merveilles, car avec tes yeux tu as vu la beauté merveilleuse des feuilles et  des fleurs dans la nature, avec  ton nez tu as senti le parfum merveilleux des fleurs , avec ta bouche tu as gouté la fraicheur de l’eau quand nous avions soif, avec tes oreilles tu as entendu le chants merveilleux des rossignols, et avec tes mains, tu as touché la douceur merveilleuse de la mousse sur ce rocher… tous tes sens: la vue, l’audition, le toucher, l’olfaction pour sentir, le goût sont là pour t’aider à être en contact avec le monde, et à trouver le plaisir et le bonheur de chaque instant.

Comment as tu trouvé cette promenade?

Et toi ? As-tu déjà fait une promenade des 5 merveilles ?

Si tu n’en a pas fait encore, tu pourras essayer, même sans aller loin !

Boucle d’or en conte sophro

 

 

boucle d'orIl était une fois, une jolie petite fille aux cheveux blonds et bouclés que l’on appelait Boucle d’or.

Un jour de printemps, comme il faisait beau et que la forêt près de chez elle sentait bon, elle décida de faire un beau bouquet pour sa maman.

Elle cueillait  de jolie fleurs,  de toutes les couleurs, et qui sentaient tellement bon… chaque fois qu’elle levait la tête elle voyait une fleur encore plus jolie un peu plus loin dans la forêt, ou une fleur qui envoyait son parfum jusqu’à elle…

Imagine, tu es devant un parterre de fleur de toutes les couleurs ! C’est beau ! Et puis imagine encore, les parfums de chacune de ces fleurs ! Ça sent tellement bon !

Tant est si bien que Boucle d’or se perdit dans la forêt.  Elle marcha un peu, elle avait un peu peur… elle sentait son cœur un peu serré, sa respiration était un peu rapide… et soudain, elle aperçut une petite maison. La porte était ouverte, alors elle rentra.

Dedans il y avait 3 chaises.

La première chaise était très haute, elle essaya de s’y assoir mais « ouille, ouille, ouille, dit Boucle d’or, cette chaise est trop dure ! »

(Demander aux enfants de se tortiller pour tester les 3 chaises)

La deuxième chaise était moins haute, elle essaya de s’y assoir, mais « oh  non, non, non, dis boucle d’or, je 403474_150185921776467_148363421958717_175723_1939064907_nm’enfonce! Cette chaise est trop molle ».

La dernière chaise était juste à sa taille, et boucle d’or s’y assit et gigota tant pour y trouver son confort, que la chaise cassa !

Boucle d’or vit alors posées sur la table 3 bols de soupe.

Le premier  bol était très grand, et la soupe fumait, elle essaya de souffler, souffler, souffler, mais la soupe était encore trop chaude.

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 3 fois dessus)

Le deuxième bol était d’une taille moyenne, la soupe fumait, elle essaya de souffler, souffler, mais la soupe était encore trop chaude.

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 2 fois dessus)

Le troisième bol était petit, la soupe fumait encore un peu, boucle d’or souffla une fois, et elle but toute la soupe !

(L’enfant est invité à tenir un grand bol, et à souffler 1fois dessus et faire semblant de boire tout le bol)

Boucle d’or se senti fatiguée alors elle chercha la chambre où elle trouva 3 lits.

Le premier lit était très haut, elle essaya de grimper dessus, mais oh non, il était trop dure pour être confortable.

Le deuxième lit était un peu moins haut, boucle d’or grimpa dessus, mais oh non il était bien trop mou pour être confortable !

Le troisième lit était juste à sa taille, elle y grimpa et il était tout à fait confortable, et là, Boucle d’or s’endormit.

On peut alors imiter Boucle d’or se tortiller sur chacun des 3 lits pour essayer d’y faire sa place

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Quand les 3 ours qui habitaient cette maison, le papa ours, la maman ours et petit ourson, rentrèrent de leur promenade,  papa ours dit d’une grosse voix « quelqu’un c’est assis sur ma chaise ! », maman dit d’une voix douce « quelqu’un c’est assis sur ma chaise aussi » et petit ourson dit « oh ! Quelqu’un a cassé ma chaise ! »

Puis papa ours s’approcha de la table et dit  d’une grosse voix «quelqu’un a gouté à ma soupe ! », puis maman s’approcha  et dit de sa voix douce « quelqu’un a gouté aussi à ma soupe », et petit ourson regarda son bol et dit «  oh ! Quelqu’un a bu toute ma soupe ! »

Puis papa ours se dirigea vers la chambre et dit de sa grosse voix « quelqu’un est monté sur mon lit ! », maman ours s’approcha et dit de sa voix douce « quelqu’un est monté sur mon lit aussi ! » et petit ourson s’étonna  « oh quelqu’un dort dans mon lit ! »

A ces mots, Boucle d’or s’éveilla, elle fut un peu effrayée de voir les 3 ours qui la regardaient, alors elle se sauva, et comme par magie, retrouva le chemin de sa maison et retrouva ses parents.

Comment tu te sens après cette histoire ?

photo de la forêt Cari=olineJe vous invite, parents ou sophrologues, à raconter ce conte en jouant à être la petite Boucle d’or, et à inviter vos enfants à mimer les différentes étapes de l’histoire avec eux.

Naturellement les enfants jouent tel des acteurs les histoires qui leur ont plu, alors pourquoi pas des contes qui peuvent introduire des sensations des mouvements du corps, et d’interroger l’enfant sur ce qu’il ressent à cet instant ?

Expérimentons la vivance dans le conte !

 

La sophrologie pour les enfants

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La sophrologie peut être pratiquée avec des enfants même très jeunes, à partir de 3 ou 4 ans, il est possible de jouer avec son corps, de prendre conscience de sa respiration et d’apprendre à retrouver son calme avec de petits exercices amusant et efficaces.

Lorsque je reçois en cabinet un enfant, il est toujours accompagné d’un adulte, soit son ou ses parents soit un adulte référent. Nous dialoguons dans un premier temps sur la demande qui a poussé l’adulte à conduire l’enfant à me voir.

Une fois que l’on a cerné la problématique, je demande à l’enfant son avis sur la question. C’est important que l’enfant s’implique dans sa prise en charge, car bien souvent il n’est pas autonome vis-à-vis de ce choix.

Si je perçois une réticence, je lui demande de m’expliquer ce qu’il ressent, comment il envisage, lui, les choses. Est-ce qu’il a envie de changer quelque chose dans la situation qui a amené ses parents vers cette consultation.  Je propose alors un essai, c’est-à-dire quelques exercices simples de sophrologie. Si l’enfant adhère à ma façon de travailler, nous pouvons poursuivre la prise en charge.

Sinon, je m’en ouvre au parent, afin de laisser à l’enfant le temps de comprendre son besoin ou non. Parfois, une prise en charge du parent permettra à l’enfant d’aller mieux.

On dit souvent qu’un enfant est le symptôme d’un mal être familial… Ils captent notre stress, nos difficultés, et se sentent souvent responsable d’événements familiaux qui n’ont rien à voir avec eux. La prise en charge d’un enfant permet parfois à la famille de prendre conscience que les choses marchent mal dans son sein.

 

Lors de cette première séance de sophrologie, si l’enfant le souhaite, le parent présent peut essayer de faire les exercices avec l’enfant.

A la suite de ces exercices, nous nous rasseyons et nous discutons avec l’enfant, des sensations ressenties durant la séance, comment se sent on après, mieux ? Moins bien ? Détendu ? Encore stressé  ou anxieux ?  Si l’enfant est trop jeune, je lui demande de dessiner ce que cette séance lui a fait.

Ensuite, selon l’alliance que s’est créée ou non entre l’enfant et moi, nous envisageons d’autres rendez-vous. Un enfant a parfaitement le droit, selon moi, de ne pas souhaiter poursuivre avec moi. Je lui demande toujours son avis sur cette question.

La sophrologie avec les enfants se pratique sous une forme ludique, avec des exercices qui reprennent tout ou partie des contenus que l’on trouve dans les séances pour adultes, mais en jouant, avec des animaux, des contes, des objets comme des plumes, des ballons… le but étant de favoriser la détente tout en restant dans l’univers des enfants.

La sophrologie pour les enfants convient dans les cas d’anxiété, de stress, d’agitation, de difficulté à dormir, de difficulté à se concentrer, de timidité excessive, énurésie...

Bien sûr, parfois ces symptômes sont les signes d’un malaise plus grand, plus profonds. Comme je suis également psychologue, je me permets de proposer alors un suivi psychologique qui pourra être mixé à la sophrologie si besoin. Ne s’occuper que d’un symptôme sans traiter la totalité du malaise, c’est comme vouloir effacer une blessure grave en la cachant derrière du sparadrap. L’effet serait désastreux.

Ma double compétence me permet d’être vigilante et de pouvoir proposer une prise en charge complète, tant psychologique que sophrologique. J’ai néanmoins mes propres limites, si je n’ai pas les compétences, j’envoie consulter vers d’autres professionnels.

En théorie, les sophrologues formés correctement ont une éthique et respecte le code de déontologie de la profession. Ainsi, ils savent reconnaître les limites de leurs compétences et adresser une personne qu’ils ne peuvent soulager vers d’autres professionnels. A chacun son métier.